Saut à ski : Joséphine Pagnier se confie à Nordic Magazine après son premier podium en Grand Prix d’été
Ce dimanche après-midi, la Jurassienne Joséphine Pagnier est devenue la troisième sauteuse à ski française à se hisser sur le podium d’un Grand Prix d’été après Lucile Morat, une fois en 2017, et Coline Mattel, à trois reprises en 2013. Troisième du second concours de Wisla, en Pologne, la tricolore a réalisé un superbe week-end et fait, petit à petit, son entrée dans le gratin de son sport.
Quelques heures après sa performance, Joséphine Pagnier, sur la route du retour en France, s’est confiée à Nordic Magazine. Entretien.
- Quel bilan faîtes-vous de ce premier week-end du Grand Prix d’été et du stage effectué sur place avant le début des compétitions ?
Pour moi, le week-end s’est bien passé ! Mais le stage de quelques jours sur place avant la compétition, cela n’avait pas été du tout le cas. J’étais assez stressée et beaucoup dans le contrôle de mes sauts et plus du tout dans ce que j’avais à faire. Je perdais un petit peu mes moyens ! Heureusement, quand le premier jour de compétition, avec les entraînements et la qualification, est arrivé, je suis parvenue à me refocaliser sur ma recette, sur ce que j’avais à faire. C’est pour cela que cela a marché !

- On vous imagine satisfaite par ce premier podium obtenu en Grand Prix d’été…
Je dirais que je suis satisfaite par ce premier podium en Grand Prix. Je vois que, quand je fais les choses bien, c’est-à-dire en appliquant mes points d’intention comme il le faut, cela fonctionne et je suis au niveau des meilleures. C’est surtout cela qui me satisfait dans ce podium.
« J’ai gagné en régularité dans la technique sur mes sauts »Joséphine Pagnier à Nordic Magazine
- Vous avez été très régulière tout au long des trois jours de compétition : est-ce cela le gros point positif à retenir de la semaine polonaise ?
J’étais effectivement très régulière, ce qui est à l’image de la préparation. J’ai gagné en régularité dans la technique sur mes sauts. Ce qui fait la différence, c’est quand je mets les jambes, c’est-à-dire quand il y a vraiment une dynamique, et quand j’y crois à fond. Là, c’était le cas.

- Tout cela est-il le résultat de travail réalisé depuis la fin du printemps avec Jan Matura, nouveau coach des Bleues, ou est-ce plus large ?
Le travail mis en place avec Jan [Matura] paye, mais je pense que c’est surtout dans la continuité du travail que j’effectue depuis que je suis arrivée en équipe de France [il y a trois ans, NDLR]. C’est ni plus ni moins que dans la continuité de ce que l’on a mis en place avec Damien [Maître, chef d’équipe du saut à ski féminin, NDLR]. Cela commence à s’aligner et cela fait plaisir de voir que c’est possible de performer.
« J’ai hâte de m’entraîner avant Courchevel parce qu’il me manquait quelques petits trucs pour vraiment être performante »Joséphine Pagnier à Nordic Magazine
- Vous devez maintenant avoir hâte d’être à Courchevel (Savoie) dans deux semaines pour la suite de la tournée estivale…
J’ai carrément hâte d’être à Courchevel, en France et devant notre public ! Mais j’ai aussi hâte de m’entraîner avant parce qu’il me manquait quelques petits trucs pour vraiment être performante dans les conditions de Courchevel. Cela va être cool !
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