Saut à ski : la joie de Joséphine Pagnier
Samedi à la mi-journée, une magnifique nouvelle est venue de Lillehammer (Norvège) : lors du premier concours de la coupe du monde féminine 2023/2024 de saut à ski, la Chaunière Joséphine Pagnier a fait briller la France en se classant deuxième. Auteure à cette occasion de son meilleur résultat en carrière, elle montait sur son deuxième podium quasiment deux ans après le premier, décroché en février 2022 à Hinzenbach (Autriche).
Après cet intense moment de joie, Joséphine Pagnier, en début de soirée, a accepté de revenir sur sa journée pour Nordic Magazine. Entretien.
- Vous avez terminé deuxième du concours de Lillehammer (Norvège), le premier de la saison en coupe du monde : on vous imagine très satisfaite…
Je suis super contente de ce podium sur ce premier concours. Je suis surtout très heureuse d’avoir réussi à faire juste ce que je savais faire. C’est ce qui a fait que j’ai réussi.
- Quels sont les éléments qui vous ont permis de réussir lors de cette compétition ?
Cela fait un bon moment que ma technique est tellement solide que je peux me permettre d’être en pilote automatique. C’est un peu cela mon challenge : simplifier les choses au maximum pour être dans l’action, dans mon corps et faire les choses le plus naturellement possible. C’est ce qui m’a permis, je pense, de monter sur le podium. J’ai fait simple sans essayer d’être quelqu’un d’autre et de faire quelque chose d’autre. Pour résumer, j’ai juste fait ce que je bosse à l’entraînement depuis des mois en étant moi-même.
- Comment avez-vous géré l’entre deux manches alors que vous étiez troisième ?
Entre les deux manches, je n’ai rien voulu gérer. J’ai juste profité parce que ce n’est pas souvent que ça m’arrive d’être aussi bien placée en première manche : Pour moi, je n’avais plus rien à perdre et j’ai sauté dans cet état d’esprit-là. C’est aussi ce qui a fait que j’ai osé.
- Est-ce une surprise pour vous de vous classer deuxième ?
Je ne dirais pas que c’est une surprise pour moi d’être deuxième. Certes, je ne m’attendais pas à être deuxième ce samedi, mais je savais que j’en avais, au fond de moi, les capacités et que j’en étais capable.
- Ce dimanche, vous passez sur le grand tremplin de Lillehammer : avec quelles ambitions ?
J’ai juste envie de continuer à profiter du moment. C’est quand même chouette, on est en Norvège, il fait grand beau et froid, c’est magique ! Je n’ai pas dans l’objectif d’enchaîner parce que mon week-end est déjà réussi.
- D’ailleurs, vous êtes deuxième du classement général à quelques encablures du dossard jaune : vous fait-il rêver ?
Un maillot jaune, ça fait forcément rêver tout le monde ! Mais ce n’est pas l’objectif cette saison. Je travaille sur le long terme. Donc, oui, il fait rêver, mais ce n’est pas le but. Je ne veux surtout pas tomber là-dedans !
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