SAUT A SKI – Alors qu’une décision de la FIS est attendue le 25 mai sur l’autorisation ou non de l’utilisation du fluor en ski de fond, le saut à ski a déjà pris sa décision : il sera interdit en compétition dès le 1er juillet.
Le saut à ski montre-t-il la voie à suivre pour les autres disciplines nordiques ? En tout cas, les décideurs du saut mondial n’ont pas attendu lundi 25 mai pour se prononcer sur l’utilisation du fluor dans le fartage des skis de compétition. Le fluor sera en effet interdit sur toutes les compétitions de saut à ski labellisées FIS dès le 1er juillet… Autrement dit, les Grands Prix d’été ainsi que la coupe du monde et la coupe continentale chez les messieurs comme chez les dames.
Cette interdiction est basée sur la décision de l’Union Européenne d’interdire certains composés fluorés, nocifs pour la santé comme pour l’environnement, à cette même date du 1er juillet.
Disqualification automatique
Seulement, dans les faits, la transition est plus compliquée dans l’univers du ski de fond qui a l’habitude d’utiliser ce type de farts… Et qui doit revoir en profondeur ses protocoles de fartage pour s’y adapter au plus vite. Toutefois, si une machine détectant le fluor sur les semelles des skis est en cours de développement secret en Allemagne, le contrôle ne sera effectif et efficace qu’à l’automne voire au début de l’hiver.
Le saut à ski va donc ouvrir cette phase de transition en pénalisant les athlètes par une disqualification en cas de tricherie avérée dès que cela sera possible.
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Photo : OIS/Chloe Knott.
