Saut à ski : Valentin Foubert va mener l’équipe de France masculine
Ce jeudi, nous sommes déjà à la veille du lancement de la coupe du monde 2024/2025 de saut à ski. C’est à Lillehammer (Norvège), sur le tremplin de 140 mètres, que la (longue) chasse aux gros globes de cristal se lance. Pour l’équipe de France, cette nouvelle saison est pleine de promesses.
D’abord, côté masculin, la situation a grandement évolué depuis l’année dernière. « On a une équipe qui est plus compétitive que l’hiver passé, confirme Etienne Gouy, directeur des équipes de France, à Nordic Magazine. On commence la saison avec l’optique d’essayer de faire tout le circuit de la coupe du monde avec Valentin Foubert. On verra en fonction de ses résultats si ça vaut le coup de continuer, mais, avec ce qu’il a montré tout l’été et encore cet automne, il est vraiment solide. Il va maintenant devoir le reproduire sur neige, mais on espère qu’il sera régulièrement dans les points voire mieux. »
Mais l’ambition du staff masculin, mené par Nicolas Dessum et David Viry, ne s’arrête pas là. « L’idée est aussi de former un petit groupe pour ne pas que Valentin soit seul. Enzo Milesi, Jules Chervet et Ari Repellin montrent le bout de leur nez et leur but sera de continuer à marquer des points en coupe continentale avec un regard sur la coupe du monde », indique encore Etienne Gouy, satisfait par le succès du groupe d’entraînement mixte mis en place depuis le printemps 2023.
Joséphine Pagnier en leader féminine
Du côté féminin, la leader se nomme Joséphine Pagnier. Auteure d’un début de saison canon en 2023/2024, la Chaunière avait porté le dossard jaune et remporté ses premiers succès en coupe du monde.
« C’est sûr que l’objectif sera d’être régulièrement dans les 10, lance Etienne Gouy à son sujet. Après, si elle peut de nouveau décrocher des podiums, on ne dit pas non, mais on ne s’emballe pas trop parce qu’on voit que les Allemandes sont revenues au top niveau, que les Norvégiennes sont là et que les Slovènes seront présentes aussi. »
Un objectif confirmé par Damien Maitre, son coach : « L’idée pour elle est de confirmer. L’hiver passé, elle était septième du général et, là, le but sera d’être au contact des meilleures sur le début de saison. Être dans les 10, ce serait bien. Je sais que c’est très dense, mais je ne connais pas le niveau des autres et on sait qu’il y a beaucoup de turnover. Il faudra donc attaquer dans le bon wagon », estime celui qui est secondé par le Tchèque Jan Matura dans ses missions.
« Elle n’a jamais été dans le 10 des Mondiaux donc l’objectif sera d’y être sur le petit et le grand tremplin, continue-t-il. Pour le général, je n’en sais rien, mais si elle confirme en refaisant une année dans le top 10, ça fera un deuxième hiver où elle s’y s’installe avant la saison olympique qu’elle pourra aborder sereinement. C’est important de valider ces étapes-là. »
Emma Chervet pour continuer de progresser en coupe du monde, Lilou Zepchi pour apprendre
Par ailleurs, la Chamoniarde Emma Chervet aura pour objectif de rentrer dans les points. « Elle est encore en vrai apprentissage pour sa deuxième année de coupe du monde et son but sera de confirmer l’hiver passé où elle a été au-dessus de ce que l’on espérait », annonce son entraîneur Damien Maitre.
Lilou Zepchi, enfin, si elle ne sera pas présente en coupe du monde sur le début de saison, visera prioritairement les Mondiaux juniors. Le tout avec l’objectif parallèle de venir s’aguerrir régulièrement en coupe du monde. « Pour elle, ce sera de la découverte avec l’idée de comprendre ce qu’est le très haut niveau et ses exigences, explique le technicien français. L’idée est qu’elle puisse apprendre et je lui souhaite de faire plusieurs finales dans l’hiver. »
Enfin, l’ambition fédérale est de pouvoir aligner une équipe compétitive lors de l’épreuve mixte des championnats du monde de Trondheim (Norvège) prévue le 5 mars sur le grand tremplin norvégien.
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