D’après une dépêche AFP qui s’appuie sur le site Internet du champion (pour ceux qui parlent allemand), Simon Ammann — qui n’est pas un représentant du massif jurassien, mais un athlète hors pair — compte poursuivre sa carrière alors qu’il réfléchissait depuis les Championnats du monde à raccrocher. Ce n’est naturellement pas un inconnu : il est le premier sauteur à skis de l’histoire à remporter quatre titres olympiques en individuel. Au royaume des hommes oiseaux, Ammann évolue désormais dans dans la stratosphère. Le Saint-Gallois a désormais 30 ans.
« Il y a un an, j’avais dit que je ferais un point après les Mondiaux d’Oslo (…) et même si j’ai eu des problèmes au dos en début de saison, j’ai encore beaucoup de plaisir à pratiquer ce métier », indique le Suisse Simon Ammann sur son site internet. « Je me sens capable de gérer les phases difficiles de la vie d’un athlète de haut-niveau, la flamme brûle encore », ajoute-t-il. Et de conclure : « Je me sens prêt. » Il a début avec ses collègues l’entraînement estival.
Après une saison 2010 époustouflante où il a remporté les deux titres individuelles olympiques à Vancouver, comme à Salt Lake City en 2002, ainsi que la Coupe du monde, « Simi » a été plus en retrait cet hiver. Il a fini 2e du classement mondial, sans jamais inquiéter l’Autrichien Thomas Morgenstern, et a ramené une médaille de bronze des Championnats du monde d’Oslo au grand tremplin. »
Dans l’équipe de France de saut spécial, il faudra suivre en B les parcours de Nicolas Meyer de l’Ain, plus Bressan que jurassien, licencié au club des sports de Courchevel, qui a terminé 8e à Planica (Slovénie), en mars dernier. Bien sûr, il ne faut pas oublier Ronan Lamy-Chappuis, du ski-club de Bois d’Amont, sur la station des Rousses, en junior. Il a fini 6e en février à Kranj, en Slovénie. Sa meilleure performance depuis 2009.
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