SAUT À SKI – A cause de la crise sanitaire, le directeur du saut à ski à FIS n’exclut pas de modifier le calendrier des Grands Prix d’été. Aucune décision n’est toutefois prise à ce jour. Une réunion est programmée les 23 et 24 avril.
Saut à ski : Sandro Pertille face à la crise
Le nouveau patron du saut à ski mondial, l’Italien Sandro Pertille, se souviendra longtemps qu’il a pris les commandes en pleine crise sanitaire. Après la fin prématurée de la coupe du monde pour cause de pandémie du coronavirus, il envisage désormais de revoir le calendrier des Grands Prix d’été. « Nous devons envisager la possibilité de déplacer les courses de quelques semaines ou mois », a-t-il annoncé dans un entretien à nos confrères de Fondoitalia.it. Le Giro, le Tour de France ou encore la formule 1 n’ont pas eu le choix. « On peut donc aussi imaginer une telle solution. Mais je ne peux pas en dire plus, car les 23 et 24 avril, nous aurons une réunion à la FIS sur le sujet et, jusqu’à cette date, je ne peux pas donner d’autres indications. Je peux juste vous dire que tous les organisateurs confirment leurs événements, été comme hiver », indique-t-il.
Pour l’instant, le premier concours doit se tenir à Wisla, en Pologne, les 18 et 19 juillet. L’étape française de Courchevel est prévue les 7 et 8 août. « Nous essaierons d’avoir une saison normale en été comme en hiver », poursuit le successeur de Walter Hofer. Il se dit toutefois conscient des conséquences écnonomiques que vont subir les différents acteurs du saut à ski.
« Nous ne pouvons pas savoir ce qu’il se passera dans quelques mois. Si on nous avait dit il y a deux mois que nous resterions confinés pendant plus d’un mois, nous ne l’aurions jamais cru. Nous vivons une situation unique et particulière, que nous ne pouvons gérer qu’avec la plus grande flexibilité, passant au crible tous les scénarios, du plus optimiste au plus pessimiste. Peut-être que nous devrons annuler des courses, ou alors la situation évoluera positivement et tout se déroulera normalement et, dans deux mois, nous aurons le sentiment d’avoir vécu un mauvais cauchemar », estime Sandro Pertille.
Photo : FIS