Lilou Zepchi, un podium en OPA Cup à 14 ans, 10 mois et 2 jours
Ce jeudi, la sauteuse à ski français Lilou Zepchi, à 14 ans, 10 mois et 2 jours, a terminé à la troisième place de l’OPA Cup de Pöhla, en Allemagne. Une belle performance pour cette Courchevelloise intégrée, au printemps dernier, à l’équipe de France jeunes/juniors de saut à ski.
« C’est vraiment une jeune talentueuse qui arrive derrière », nous promettait Jérôme Laheurte, boss du saut à la FFS, il y a quelques semaines. Un talent brut qui a donc fait mouche, à sa grande surprise, dès sa première sortie internationale de l’été. Pour Nordic Magazine, Lilou Zepchi, de retour sur les tremplins dès ce week-end à Bischofsgrün (Allemagne), a accepté de revenir sur son concours. Entretien.
- Vous devez être heureuse après ce premier podium décroché en OPA Cup ce jeudi à Pöhla (Allemagne)…
Ça fait super plaisir parce qu’en arrivant là-bas je ne m’y attendais pas du tout. D’habitude, je ne suis pas trop dans ces zones-là du classement mais plutôt entre la quinzième et la vingtième place !
- Vous êtes vous tout de suite bien sentie sur le tremplin ?
La veille, on avait eu un entraînement et je n’avais pas bien sauté. Ce n’était vraiment pas exceptionnel. Mes distances n’étaient pas assez importantes comparées aux autres. Finalement, j’ai enfilé ma combinaison de compétition dans laquelle je suis en confiance et j’ai fait ce joli concours.
« Je ne me fais pas de films »Lilou Zepchi à Nordic Magazine
- Vous avez terminé deuxième de la première manche, avec la plus longue distance : comment avez-vous géré l’entre-deux manches avec l’enjeu, tout nouveau pour vous, du podium voire de la victoire ?
J’ai essayé de gérer mon stress en faisant de la respiration. On n’avait pas beaucoup de temps entre les deux, alors je suis aussi allée vite fait me défouler parce que j’avais le trac ! Je me répète, mais ne m’y attendais pas du tout. On peut d’ailleurs voir que le deuxième saut était moins bon. Je n’ai pas totalement réussi à canaliser mon stress.
- Vous avez été intégrée à l’équipe de France jeunes/juniors au printemps : que cela a-t-il changé pour vous ?
Le rythme d’entraînement est un peu plus important et différent de celui du comité. C’est plus personnalisé. On travaille sur les besoins de chacun alors qu’au comité, c’est plus global. Dans l’équipe, les filles, qui tournent en coupe du monde, sont beaucoup plus matures, l’état d’esprit est différent. J’étais avec elles en mai et juin et, selon mes résultats de l’été, j’y retournerai peut-être cet hiver mais plus sûrement l’année prochaine.
- Ce samedi et ce dimanche, vous avez deux concours prévus à Bischofsgrün, toujours en Allemagne et en OPA Cup : l’objectif sera de confirmer…
J’attends de voir parce que des grosses nations vont arriver pour ces deux derniers concours de la semaine, notamment les Slovènes. Je sais ce que j’ai à faire, mais je ne me fais pas de films.
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