Saut à ski : retour sur les performances français de Lillehammer avec Nicolas Dessum
En fin de semaine passée, la coupe du monde de saut à ski 2024/2025 s’ouvrait sur le Lysgårdsbakken de Lillehammer (Norvège). Pour l’occasion, l’équipe de France masculine, nouvellement bénéficiaire de trois quotas, engageait Valentin Foubert, son leader, ainsi que les deux rookies Enzo Milesi et Ari Repellin.
« On était plutôt en forme et tous les voyants étaient au vert, explique leur coach Nicolas Dessum à Nordic Magazine au moment de faire le bilan. Cependant, il a fallu gérer des choses inattendues comme le matériel et le côté mental. Ce n’est pas tout à fait le début qu’on avait espéré, mais ça reste globalement positif, surtout sur les résultats bruts avec la finale du concours mixte, celle de Valentin [Foubert] ainsi que la qualification d’Enzo [Milesi] et Ari [Repellin] qui n’en n’était pas loin. »
Il faut dire, aussi, que ce début d’hiver était pavé d’incertitudes pour toutes les équipes nationales, notamment à cause du nouveau système de contrôle des combinaisons, désormais pucées.
« On s’est fait avoir le samedi pour Valentin [Foubert] parce qu’on pensait être dans les clous après avoir fait pas mal de compétitions cet été pour s’assurer que tout était ok. Finalement, ils ont vérifié d’une autre manière, indique encore Nicolas Dessum. Maintenant, tout est normalement ok pour la suite ! »
Performant, Valentin Foubert continue à Ruka
Malgré tout, donc, le Courchevellois, lors du concours dominical, a signé le meilleur résultat de sa carrière en coupe du monde, avec une vingt-et-unième place. « Il était tendu, mais il est bien content de voir qu’il est dans le coup, qu’il va pouvoir jouer, se réjouit son entraîneur. Valentin Foubert a pris de la confiance grâce à ce week-end et il sait que ce n’est que le début, qu’il va continuer et s’améliorer. »
Ainsi, il continue son périple en coupe du monde dès cette fin de semaine à Ruka (Finlande). Un choix pas couru d’avance.
« Au tout départ, personne ne devait y aller et on devait faire l’impasse parce que c’est une compétition particulière où il peut y avoir des conditions compliquées. Quand on arrive là-bas sans certitudes, ça peut faire voler en éclat pas mal de choses. Comme Valentin [Foubert] arrive plutôt confiant après son été et avec quelques certitudes techniques, on peut aller jouer là-haut », confie Nicolas Dessum.
Enzo Milesi et Ari Repellin a pris de l’expérience
Ce sera donc sans Enzo Milesi et Ari Repellin, qui ont vécu leur baptême du feu en coupe du monde à Lillehammer.
« Pour eux, c’était une découverte. Comme il n’y avait rien en face, on en a profité et ça leur a permis de sauter sur la neige et de prendre de l’expérience. Leur objectif était de prendre les qualifications. C’est un sur deux pour Enzo [Milesi] et Ari [Repellin] passe tout proche les deux fois. Cela leur a permis de voir de quoi ils étaient capables et de voir, aussi, qu’ils n’étaient pas loin du compte quand ils sautaient bien. Il leur manque encore de la régularité et de la confiance pour jouer à ce niveau-là », analyse leur coach.
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