Saut à ski : Louis Obersteiner va sauter pour la France
En fin de saison dernière, les premières rumeurs quant à l’arrivée de Louis Obersteiner dans le giron de l’équipe de France de saut à ski avaient commencer à poindre. Lors des finales de la coupe du monde de Planica (Slovénie), l’ancien sauteur Nicolas Jean-Prost en avait notamment fait état au micro d’Eurosport.
Finalement, c’est le 29 avril que tout cela s’est formalisé puisque le Franco-Autrichien apparaît dans la liste des groupes nationaux français aux côtés d’Ari Repellin, Jules Chervet, Enzo Milesi et Valentin Foubert, le leader des Bleus. Sauteur sacré champion du monde juniors par équipes en 2023 et vainqueur d’une FIS Cup l’hiver passé, Louis Obersteiner a donc bel et bien décidé de changer de nationalité sportive.

« Sa maman est Française et il est né en France, donc il la double nationalité, explique à Nordic Magazine Etienne Gouy, directeur des équipes de France de saut à ski. Il a fait du saut en France à ses débuts avant d’aller suivre sa scolarité en Autriche vers Salzbourg, mais il a une maison aux Contamines-Montjoie. »
Un renfort de poids pour l’équipe de France
C’est il y a deux ans que Louis Obersteiner a pour la première fois contacté la Fédération française de ski (FFS). « L’année dernière, ce n’est pas allé plus loin, mais pendant l’hiver, il a réellement émis le souhait de changer de pays, rembobine Etienne Gouy. On a fait toutes les démarches et les papiers. A l’heure actuelle, on attend que la FIS examine son cas. Normalement, ça devrait rouler et il pourrait sauter pour la France. Ensuite, le CIO devra aussi donner son avis, donc c’est possible qu’il mette un veto de trois ans. »
Quoi qu’il en soit, ce (très) probable renfort en équipe de France – qui ne demande donc plus qu’à être officiellement ratifié par les institutions sportives – est forcément une bonne nouvelle pour le saut hexagonal.

« Il est encore jeune, a déjà un très bon niveau et a un très gros potentiel, s’enthousiasme le patron du saut à ski tricolore. Son projet est de finir ses études en Autriche donc il ferait quelques stages avec nous, mais s’entraînerait majoritairement là-bas. »
Et Etienne Gouy de terminer par une mise en garde : « Ce n’est pas parce qu’il devient Français depuis l’Autriche, qu’il sera prêt pour atteindre le très haut niveau. Il devra faire le travail comme les autres ! »
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