Saut à ski : sa femme l’a poussé à continuer
Alors qu’il était assis sur le tremplin avant d’effectuer son dernier saut de la saison à Planica (Slovénie), Kamil Stoch a envisagé la retraite. À trente-sept ans, le triple champion olympique ne pensait pas retrouver la motivation nécessaire pour se lancer à nouveau sur les skis.

Après 39 victoires en coupe du monde, quatre médailles olympiques, deux titres mondiaux et deux globes de cristal, le Polonais n’a plus rien à prouver à personne. Il était simplement « résigné et totalement épuisé ». Jusqu’à ce que sa femme intervienne, comme il l’a confié à nos confrères de Skijumping.pl : « À Planica, je me suis persuadé que c’était l’ultime saut de ma carrière et que je ne m’assiérais plus jamais sur un tremplin. Quelques semaines après, c’est ma femme qui m’a motivé à me ressaisir, à relever la tête pour utiliser mes dernières forces. J’ai encore du potentiel à exploiter. Je veux tout donner et gagner à nouveau. »
Un nouveau style d’entraînement
Pour retrouver la flamme qui le pousse depuis ses débuts professionnels en 2003, Kamil Stoch a décidé de changer sa méthode d’entraînement. Désormais, le Polonais va sortir du giron de l’équipe nationale, avec l’accord du président Adam Malysz, pour se préparer de son côté avec son propre staff.
Un changement qu’il accueille avec soulagement et qu’il juge bénéfique pour le futur de sa carrière : « J’ai décidé de travailler avec Michal Dolezal et Lukasz Kruczek. Il fallait appeler les bonnes personnes et c’est ce que j’ai fait. Cela m’a coûté beaucoup de stress, je n’ai pas dormi pendant quelques nuits. Mais je suis très heureux et reconnaissant d’avoir obtenu l’accord du président, de l’entraîneur de l’équipe nationale. »

Pour Kamil Stoch, ce changement était nécessaire à la poursuite de sa carrière. L’icône du saut à ski polonais avait besoin de se mettre à l’écart pour progresser : « Quand on travaille en groupe, au bout d’un moment, il est difficile de se surpasser. Vous avez besoin de quelqu’un qui puisse vous accorder toute son attention. Dans une équipe, il n’est pas possible pour un entraîneur de se concentrer sur un seul sauteur. C’est la dernière ligne droite de ma carrière, j’ai besoin que les personnes qui m’entourent soient focalisées sur moi pour améliorer les moindres détails ».
Désormais, il compte bien monter sur les tremplins la saison prochaine tout en visant les Jeux olympiques en 2026.
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