Le Team Nordic Experience Coste – Fromageries Marcel Petite 7e du Pro Team Tempo
Vendredi, l’inquiétude avait gagné les différents teams de la Ski Classics. La veille du coup d’envoi de la saison, la pluie s’abattait sur la station autrichienne de Bad Gastein. La piste était balayée par des rafales de vent, alors que les jours précédents avaient été des plus agréables.
Au moment de disputer le Pro Team Tempo, la météo avait encore changé dans la station thermale que la caravane découvrait. Désormais, il neigeait et le brouillard avait fait son apparition.
C’est dans ces conditions que le Team Nordic Experience Coste – Fromageries Marcel Petite a débuté son hiver. Il était arrivé dès le 5 décembre dans le Land de Salzbourg pour repérer les lieux et s’habituer à l’altitude (un peu plus de 1 000 mètres). L’impatience d’en découdre régnait dans les rangs de l’équipe entraînée par Maxime Grenard. Après des mois de préparation et quelques épreuves disputées (dont une troisième place de Thomas Joly sur l’Alliansloppet), celle-ci avait à cœur de bien réussir son entrée sur scène.
Pour la première compétition, elle avait évidemment échafaudé des plans : d’abord le Suisse Arnaud Du Pasquier qui lançait le train, puis Brice Milici qui prenait la relève, avant Matis Leray. Antoine Auger et Paul Combey devaient ensuite fournir un gros effort pour lancer, dans les meilleures conditions, Jérémy Royer et Thomas Joly. « On a fini à bloc jusqu’à la ligne. On termine quatrième équipe chez les hommes. On est super contents », raconte ce dernier. Les deux hommes réalisent d’ailleurs le 8e temps du jour. A égalité. « J’avais la forme et de supers skis », indique Jérémy Royer qui remercie le staff qui n’est pas étranger à la belle musique entendue dans le camp français.
Au final, le Team Nordic Experience Coste – Fromageries Marcel Petite occupe le septième rang du classement, à 9 secondes de la 6e place et à 2 min 15 de la tête occupée par le Team Engcon.
Maxime Grenard note une « petite frustration chez les filles ». Mais la Suédoise Hedda Baangman et la jeune Jennifer Lambert n’étaient que deux dans un format qui favorise les beaux effectifs. Elles n’ont donc pas démérité. Le contrat est même rempli : « Aujourd’hui, tout le monde a bien travaillé, remercie l’entraîneur. Cela nous rassure. C’est de bon augure pour la suite. »
Demain, les fondeurs prendront le départ du Bad Gastein Criterium. 35 km à parcourir sur une boucle de 7 kilomètres. A chaque tour, il va y avoir des points à collecter pour les classements dédiés aux sprinteurs et aux grimpeurs. « Ça va être nerveux », promet Maxime Grenard. Avec moins 10 degrés et 10 cm de neige fraîche, ce n’est donc pas une promenade de santé qui attend ses protégés. « Hâte de voir ce que cela va donner dans les climbs [montées] et dans le finish », conclut Jérémy Royer.
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