Ski de fond : le groupe sprint de l’équipe de France est à Oberhof
Ce lundi, c’était journée sprint pour les fondeurs tricolores en stage à Oberhof (Allemagne). Sur la piste de ski-roues de l’Arena am Rennsteig, Lucas Chanavat, Renaud Jay, Arnaud Chautemps, Jules Chappaz, Théo Schely et Jules Lapierre, qui a rejoint le groupe pour ce rassemblement allemand, étaient opposés à Julien Arnaud, Rémi Bourdin, Mathis Desloges, Sabin Coupat, Mattéo Correia, Luc Primet et Gaspard Rousset, membres du groupe U23 coaché par Mathias Wibault.
Richard Jouve, légèrement malade, a été ménagé par prudence et était le seul absent de ce chrono interne.
« C’était une excellente journée où l’objectif était de travailler le sprint de manière spécifique, explique Thibaut Chêne, le coach des seniors, à Nordic Magazine. Pour cela, il nous fallait un stade typé coupe du monde avec une belle arrivée et de l’espace. »
Pour cela, le site thuringeois était parfait pour effectuer une matinée « dans les mêmes conditions de temporalité qu’en hiver. » C’est-à-dire avec de l’attente entre la qualification, les demi-finales et la finale.
Retour sur neige pour travailler les appuis en classique
« Cela nous a pris pas mal de temps, mais c’était une volonté commune avec les athlètes de travailler tout cela, lance Thibaut Chêne. Ils sont restés plus de 3h30 sur le site. C’était long, mais enrichissant et il faut en passer par là pour progresser. » Au niveau du résultat, anecdotique, c’est le Bornandin Lucas Chanavat qui s’est imposé, devançant Renaud Jay et Jules Chappaz dans des conditions humides typiques du nord de l’Allemagne.
Pour le groupe coaché par Thibaut Chêne, ce stage d’Oberhof a débuté vendredi, après quelques jours passés au CNSNMM de Prémanon (Jura). « On a profité du centre national pour faire des séances de qualité prévues depuis un petit moment, notamment sur le tapis de ski-roues, retrace l’entraîneur. Au programme, un travail individuel d’allure et de technique, mais aussi de la muscu. »
En Allemagne jusqu’à ce jeudi, les sprinteurs tricolores continuent sur le même rythme tout en retouchant la neige dans le tunnel. Le but est notamment d’y travailler les appuis en style classique. « Le gros avantage du tunnel d’Oberhof est de skier à une altitude basse dès septembre, avec une vitesse de déplacement que l’on va retrouver en hiver, indique Thibaut Chêne. Le ski de glacier, lui, implique de skier en oxygène raréfié et, donc, à la cool. C’est beaucoup plus lent. »
Le retour sur glacier, lui, est d’ailleurs programmé à Ramsau (Autriche) le mois prochain, juste après les championnats de France d’Arçon (Doubs), prévus les 8 et 9 octobre.
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