Ski de fond : les fondeuses d’Alexandre Pouyé en Allemagne durant dix jours
Cette semaine, c’est à Obertsdorf, en Allemagne, que le groupe A de l’équipe de France féminine de ski de fond a posé ses valises pour un nouveau stage de près de dix jours. Sur place, les fondeuses tricolores auront d’ailleurs l’occasion de s’entraîner aux côtés de leurs homologues allemandes.
Au micro de Nordic Magazine, l’entraîneur de ce collectif Alexandre Pouyé, évoque les objectifs de ce rassemblement et dresse également un état des lieux du niveau de forme de ses athlètes à quelques mois des premières compétitions hivernales.
- Comment s’est passée votre arrivée en Allemagne ?
Nous sommes bien arrivés à Oberstdorf et tout va bien. Les troupes vont mieux même si l’on a fini, comme les autres années, le mois d’août avec pas mal de fatigue due aux blocs de travail effectués avant. C’est la semaine du Martin Fourcade Nordic Festival que j’ai trouvé le groupe fatigué. Après cette course, les filles ont pu se reposer et cela a fait du bien. Tout le groupe n’avait pas couru car Mélissa [Gal, NDLR] était malade et Flora [Dolci, NDLR] était blessée. A présent, cela roule et je les trouve en forme. La semaine de récupération a a été bénéfique et on repart bien.
- Pour quelles raisons avez-vous opté pour Oberstdorf ?
On est là pour découvrir un nouvel endroit d’entraînement assez intéressant où l’on peut faire du bon travail. Nous sommes aussi ici pour partager des séances avec l’équipe d’Allemagne. C’était un objectif de préparation de pouvoir faire un stage avec les Allemandes. On va donc partager la plupart des séances avec une bonne partie de cette formation qui est basée à Oberstdorf. On fera des intensités ensemble et pas mal de travail en collaboration.
- Est-ce pour vous la « dernière ligne droite » de votre préparation ?
Je ne pense pas que ce soit la dernière ligne droite qui commence car on aura encore plusieurs blocs de travail avant la saison. Par contre, ce qui est sûr, c’est que c’est une autre période que celle de juin, juillet et août qui commence. Les jours raccourcissent et on va de plus en plus aller vers du spécifique.
- Cette période est aussi propice à l’arrivée d’une fatigue due à l’accumulation du volume, comment gérez-vous cela ?
On va être assez précis sur la mesure de la charge de travail. Cela va nous permettre de travailler dans la bonne zone et l’attention sera donc plus accrue sur la charge. On continue de travailler car on est encore sur des cycles de développement. Nous ne sommes pas encore sur des stratégies pour atteindre le pic de forme.
- Comment se profilera la suite de votre programme avec cette équipe de France féminine ?
On a déjà commencé le stage mais j’ai hâte de le poursuivre ! On rentre le 20 et on aura du temps de travail à la maison avant les championnats de France de ski-roues prévus début octobre à La Bresse.
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