Ski de fond : « On a vraiment fait du bon boulot à Tignes », estime Alexandre Pouyé
Nouveau venu ce printemps dans le pool des entraîneurs de l’équipe de France A de ski de fond, le Peiserot Alexandre Pouyé, 29 ans, prend petit à petit ses aises à la tête du groupe féminin. Ces deux dernières semaines, il a pu, à Tignes (Savoie), passer énormément de temps en compagnie de Delphine Claudel, Mélissa Gal, Léna Quintin et Flora Dolci. Le tout après avoir rassemblé une première fois ses nouvelles élèves en Savoie pour une première prise de contact.
« Je suis moins dans l’inconnu après ce premier stage, indique-t-il à Nordic Magazine. Je commence à mieux les connaître et c’est plus facile de réfléchir à ce qui est bon pour elles. » C’est qu’avec un groupe resserré de quatre membres, Alexandre Pouyé peut individualiser au maximum les programmes: « Je peux me focaliser à 100% sur chacune des athlètes », confirme la Savoyard.
Des intensités en course à pied tout au long de la préparation
Concernant les deux semaines passées à Tignes, l’ancien guide d’Anthony Chalençon s’amuse de ne pas avoir vu le temps passer. « C’est souvent bon signe, rigole-t-il. On a vraiment fait du bon boulot sur ce stage en hypoxie. Au début, on ne savait pas trop comment cela allait tourner avec la neige donc on avait du mal à se projeter, et, finalement, on a pu faire du bon ski où le but était de reprendre des sensations techniques. C’est très positif. »
S’il a dû retirer quelques séances sur les skis de fond à cause de la fonte du glacier de la Grande Motte, Alexandre Pouyé est parvenu à les remplacer sans devoir bricoler. « En parallèle du ski, le gros axe était de lancer le travail avec nos nouveaux préparateurs physiques pour progresser sur les aspects musculaires », révèle-t-il.
Ainsi, il proposera à ses athlètes des intensités en course à pied tout au long de la préparation, une décision novatrice en équipe de France. « Actuellement, on est sur la piste d’athlétisme, mais on fera évoluer cela vers quelque chose de plus spécifique à l’automne avec des terrains plus vallonnés et des bâtons », complète le coach.
Satisfait par le système mis en place avec Alexandre Rousselet et Thibaut Chêne, les entraîneurs des collectifs masculins, pour ne pas cloisonner les groupes lors des stages communs, Alexandre Pouyé retrouvera désormais ses fondeuses à la fin du mois pour le départ en Norvège.
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