Ski de fond : Alexandre Rousselet estime avoir eu une bonne préparation avec son équipe
L’entraîneur de la distance de l’équipe de France de ski de fond, Alexandre Rousselet, aborde les Jeux olympiques avec beaucoup d’envie. Malgré un contexte sanitaire très difficile, il se veut très optimiste. Actuellement en stage aux Saisies (Savoie) jusqu’à ce vendredi, il s’est confié à Nordic Magazine sur la préparation des Bleus et les mesures prises pour éviter la propagation de la Covid-19.
- Qu’avez-vous mis en place sur cette phase de préparation pour faire face à la crise sanitaire actuelle ?
Aux Saisies, on a vraiment pu faire comme on le souhaitait, surtout au vu des contraintes sanitaires. C’était parfait pour nous. On ne pouvait pas se permettre d’avoir un cas positif avant de partir. On a privatisé la salle de musculation, les coachs ont apporté les repas aux athlètes avec un restaurant qui nous faisait à manger à l’avance. On a pris toutes les précautions nécessaires en mettant en place des dispositions vraiment particulières.
- Psychologiquement, est-ce que ces dispositions spéciales peuvent avoir un impact sur les athlètes ?
On a essayé de tout mettre en œuvre pour ne rien avoir à se reprocher. On a pris le parti que chaque athlète avait des appartements séparés pour respecter la bulle. Au niveau ambiance, ce n’est certes pas idéal. Pour le travail, non plus. Je ne pouvais leur parler que lorsqu’on était sur la piste, donc c’était compliqué, mais on n’avait pas réellement le choix. Avec les contraintes qui nous sont imposées, on est satisfaits de ce qu’on a mis en place pour éviter la propagation du virus.
- Racontez-nous ces derniers jours depuis la coupe du monde des Rousses, Alexandre Rousselet. Comment avez-vous géré la situation ?
L’annulation des Rousses nous a tous mis un coup au moral. C’était l’occasion qu’on attendait depuis longtemps de pouvoir nous exprimer sur nos terres, avant d’aller aux Jeux. C’était très frustrant et mentalement difficile pour tout le monde. On n’a pas trop pu faire de courses du coup, mais on a fait des confrontations entre nous, dont un chrono ce jeudi avec tout le groupe. Ce n’est pas une course, mais on a quand même un groupe qui est assez fort et important pour faire de la vraie confrontation.

- Quand allez-vous prendre la direction de la Chine ?
On part de notre côté dimanche. Le staff technique est arrivé ce jeudi matin sur place. Cela nous permet déjà d’avoir quelques retours sur la piste et des images du site. On va ensuite organiser notre départ en trois salves. Les filles vont partir vendredi, les spécialistes de la distance dimanche et ceux du sprint lundi. À Sochi et à Pyeongchang, j’avais pu m’y rendre trois ans avant, mais c’est pour tout le monde pareil, donc ce n’est pas trop grave.
Suite de notre entretien demain.
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