Ski de fond : un beau début d’hiver en FESA Cup pour Julie Pierrel
Le 19 janvier 2024, Julie Pierrel découvrait la coupe du monde de ski de fond sur les pistes d’Oberhof, en Allemagne, à l’occasion d’un sprint classique et d’une mass-start dans le même style. Un peu moins d’un an plus tard, la Française va faire sa deuxième apparition sur le circuit phare de la FIS.
Retenue parmi les trois fondeuses tricolores qui se rendront à Davos (Suisse) dans le cadre de la troisième étape de la saison qui débute ce vendredi, la Haut-Savoyarde a convaincu le staff suite à son double podium décroché sur la FESA Cup de Schlinig (Italie) le week-end dernier. « C’est toujours assez difficile de savoir où on se situe en début de saison au niveau international, avoue-t-elle à Nordic Magazine. J’étais quand même très contente de faire ces deux podiums. Le week-end a commencé avec un peu de frustration sur le sprint où je sors en quart. »
« Je me suis plus concentrée sur ces courses et cela a découlé sur cette sélection »Julie Pierrel à Nordic Magazine
Des premières compétitions à l’international que la skieuse du Grand-Bornand (Haute-Savoie) savait importantes. « Je savais qu’il fallait y aller étape par étape. Cela débutait par faire un joli week-end en FESA pour essayer d’aller à Davos. Je savais aussi qu’il y avait peut-être des ouvertures pour Davos. C’est pour ça qu’il était important de faire un joli week-end, raconte-t-elle. Je me suis plus concentrée sur ces courses et cela a découlé sur cette sélection. »
Alignée sur le sprint skate et l’individuel classique de 20 km
Quarante-cinquième de la qualification du sprint et quarante-deuxième de la mass-start en forêt de Thuringe en janvier dernier, Julie Pierrel s’avance désormais un circuit qu’elle ne découvre plus : « L’an dernier, c’était vraiment pour découvrir et là, je sais à quoi m’attendre. On va tout mettre en place pour que ça marche. Cela va être un joli week-end, surtout à Davos qui est un joli site. Je suis remplaçante pour le team sprint et ensuite, je vais courir le sprint et l’individuel », explique-t-elle.
Et sans savoir « où se situer » par rapport aux autres, la fondeuse de 22 ans voudra avant tout faire bonne figure pour ses troisièmes et quatrièmes départs dans l’élite.
« Je vais essayer de tout donner. En plus, c’est un 20 kilomètres donc cela va être long et il va falloir bien gérer l’effort parce qu’on n’en a toujours pas fait depuis le début de l’année, indique-t-elle C’est un format où il ne faut pas trop s’emballer non plus et rester dans un bon rythme élevé au niveau de la coupe du monde. On verra ce que cela va donner ! »
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