Ski de fond : Lucas Chanavat n’a pas trouvé la solution en finale
Cinquième du premier sprint skate de l’hiver sur la coupe du monde de ski de fond de Lillehammer (Norvège) samedi après-midi, Lucas Chanavat a retrouvé le sourire après avoir pris la porte du sprint classique de Ruka (Finlande) dès la qualification le week-end passé.
Dans le coup dès la première manche, le fondeur tricolore a bien négocié ses phases finales pour se hisser au dernier tour de ces dernières face à quatre Norvégiens et l’inépuisable Federico Pellegrino. Battu au moment d’aborder la dernière bosse du tracé, le Bornandin est au micro de Nordic Magazine pour évoquer sa performance mais également les caps qu’il souhaite passer dans les prochaines semaines.
- Après votre élimination précoce à Ruka (Finlande) samedi dernier, comment vous sentiez-vous à l’approche du deuxième sprint de la saison ?
Je ne me sentais pas très en forme cette semaine. Je n’avais pas des gros niveaux d’énergie. Je ne suis pas surpris de ne pas être au top du top mais je suis frustré de ne pas l’être quand même. Je sens qu’il faut que je fasse des ajustements et qu’il faut que je retourne au boulot pou passer un cap et progresser.

- Ces ajustements à trouver sont ils d’un point de vue physiquement ou plutôt tactique ?
C’est plutôt physiquement. Je sens qu’il faut que j’arrive à avoir un peu plus d’impact et un peu plus de vitesse. Il faut que l’on voit avec Thibaut [Chêne, entraîneur de l’équipe de France masculine, NDLR] ce que l’on va faire et ce que l’on va mettre en place. Mais il est possible qu’il faille peut-être ouvrir un peu les vannes en envoyant un peu sur des intenses plus violentes et typées sur le sprint.
« Ce qui m’a surtout manqué aujourd’hui, c’est le sommet de bosse »Lucas Chanavat à Nordic Magazine
- C’est donc cet impact qui vous a manqué pour faire la différence ce samedi ?
Ce qui m’a surtout manqué aujourd’hui, c’est le sommet de bosse. C’est là où cela a été le plus dur à chaque fois et c’est aussi là où je perds toujours des places. Ce sont des moments importants. Forcément, c’était un peu l’endroit technique et c’est là où je n’avais pas de quoi répondre pour sauter dans les skis de [Johannes Hoesflot] Klæbo en finale ou même dans les skis de [Even] Northug.
- Pourtant, en demi-finale, vous sortez en tête de cette montée après une grosse relance au sommet…
En demie, le truc, c’est que je passais tout en un temps et en finale, j’ai passé le deux temps et cela m’a vraiment ralenti d’un coup. En fait, il y avait [Federico] Pellegrino à ma droite et Klæbo juste devant donc je voyais qu’ils allaient bien plus vite en deux temps. Il fallait que je réponde aussi et je n’étais malheureusement pas au niveau sur cette technique. Je pense que j’aurais été plus rapide en un temps mais ce sont des aléas de course et j’ai tenté.

- On imagine qu’il y a quand même du positif malgré la frustration de ne pas avoir pu défendre vos chances jusqu’au bout…
Il y a quand même des choses positives et je ne crache pas dessus ! Je prends ce qu’il y a de positif et ce qu’il y a à prendre, mais, je suis conscient que je ne suis pas au niveau où je voudrais être et c’est pour cela que je dis qu’il faut que je mette très rapidement des choses en place pour progresser.
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