SKI DE FOND – Cet hiver, Arnaud Chautemps espère très vite retrouver la coupe du monde de sprint. Mais le Féclazien ambitionne aussi de courir en distance.
L’équipe de France B de ski de fond vient de terminer un stage sur le glacier de Tignes. A l’approche de l’ouverture de la saison, Arnaud Chautemps, 23 ans, se dit satisfait de sa préparation. Cet hiver, le Féclazien espère retrouver la coupe du monde. L’an dernier, il avait couru les sprints de Pokljuka, Davos, Planica, Dresde et Oberstdorf.
- Vous venez de terminer un stage sur le glacier de la Grande Motte. On imagine que chausser les skis a été un grand plaisir, même si vous aviez déjà profité de la neige de Tignes début juillet ?
Avec les restrictions sanitaires nous n’avons pas pu aller à Oberhof cette année. Nous nous sommes donc retrouvés une semaine à Prémanon avant de monter quelques jours à Tignes. Hormis le premier jour où il y avait énormément de vent, les conditions de neige étaient parfaites, de quoi réaliser de très bons jours de ski. J’aime particulièrement m’entraîner là-haut, c’est un stage que j’affectionne beaucoup, on est toujours très bien accueilli.
- Quel bilan dressez-vous de votre préparation estivale ? Estimez-vous avoir coché toutes les cases ?
Je suis satisfait de ma prépa, je n’ai eu aucun pépin physique. On a fait du bon boulot avec toute l’équipe. Je suis parti sur quelque chose de nouveau ce printemps par rapport à ce que j’avais fait ces dernières années, pas mal de choses ont changé et évolué dans mon entraînement. L’été a été très positif !
- Vous travaillez désormais sous la houlette d’Emmanuel Jonnier et Mathias Wibault. Que vous ont-ils apporté ?
- L’été a aussi été marqué par les championnats de France de rollerski. Dans quel état d’esprit avez-vous alors revêtu un dossard ?
Il est vrai que cet été l’opportunité de remettre un dossard était rare. L’objectif était de mettre des choses en place rapidement. On sortait d’une belle semaine d’entrainement et la fraicheur mentale était plutôt bonne. Ça fait du bien de tous se retrouver sur ces courses-là. C’était aussi sympa que les gars du biathlon viennent courir avec nous.
- On a récemment vu sur les réseaux sociaux que vous faisiez très attention à ce que vous mangez. Vous avez d’ailleurs fait appel à un nutritionniste. Que recherchez-vous ?
- Prochain stage à Davos puis l’ouverture de l’OPA à Goms. Quels sont vos objectifs pour le prochain hiver ?
J’ai envie de jouer sur tous les formats et de rester un coureur complet. L’objectif sera de remonter le plus rapidement possible sur la coupe du monde en sprint et d’essayer de décrocher un ticket en distance.
- Est-ce toujours facile de s’entraîner sans savoir à quoi va ressembler la saison ? Redoutez-vous un calendrier en peau de chagrin ?
On essaye de ne pas trop y penser et de faire abstraction. Au vu de la situation actuelle, pour ma part, même si le calendrier est très raccourci, ce serait tout de même une très bonne nouvelle de pouvoir participer à quelques courses. On croise les doigts.
- Soyons optimistes ! Une finale OPA à Prémanon est dans les tuyaux. Voilà qui serait bien, non ?
C’est vrai qu’on a pas souvent l’occasion d’avoir des courses internationales en France. C’est une très bonne nouvelle pour nous, d’autant plus que la piste sera celle de la coupe du monde. De quoi prendre des bons repères.
Photos : Thomas Bruas / Nordic Focus.