Ski de fond : après la découverte, Mathis Desloges veut enchaîner
A Goms (Suisse), sur le relais mixte de ce vendredi après-midi, Mathis Desloges va prendre son troisième départ sur la coupe du monde de ski de fond. Aligné dans la deuxième équipe française aux côtés de Mélissa Gal, Juliette Ducordeau et Rémi Bourdin, le Dauphinois aura à cœur de bien figurer comme il l’avait déjà fait lors du relais masculin d’Oberhof (Allemagne) dimanche dernier.
Impressionnant pour sa grande première sur cette épreuve par équipes après une mass-start classique compliquée, l’Isérois a abordé de manière sereine ses débuts face aux meilleurs fondeurs de la planète : « Je n’avais pas d’appréhension ni de stress mais plutôt l’envie d’être au milieu de tous ces très bons skieurs et de prendre le départ », confie-t-il à Nordic Magazine.
Malgré la difficulté de s’exprimer sur la première épreuve, le jeune homme a tout de même su trouver des motifs de satisfaction. « Sur la mass-start, j’ai eu un problème dans mon choix de matériel. J’avais du mal à accrocher. Sur ce format, qui plus est de 20 kilomètres, à ce niveau, c’est très compliqué, mais j’en prends l’entière responsabilité, explique-t-il. Mais la forme était là donc j’avais vraiment envie de courir le relais ! »
Sélectionné par son coach, Thibaut Chêne, pour participer à cette épreuve importante pour tout le clan tricolore, Mathis Desloges avait à cœur de briller. « Quand il m’a appris que je courrais, c’était une super nouvelle. J’avais envie d’être à la hauteur de la course et aussi de mes coéquipiers, détaille le pensionnaire du ski-club de Villard-de-Lans (Isère). Il y avait encore une fois beaucoup d’envie. Cela s’est super bien passé et pouvoir skier derrière de grands noms comme [Simen Hegstad] Krueger ou [Paal] Golberg était une super expérience pour moi. »
A nouveau sélectionné pour la neuvième étape organisée en Suisse ce week-end, le fondeur de vingt-et-un ans veut donc enchaîner : « J’ai déjà hâte de reprendre un départ et pouvoir me confronter aux meilleurs mondiaux. Et toujours y aller sans me mettre de limites car ils ont deux bras deux jambes comme tout le monde », termine-t-il avec ambition.
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