Ski de fond : Johannes Hoesflot Klæbo veut tout optimiser pour performer à Trondheim
Comme à son habitude depuis maintenant plusieurs étés, Johannes Hoesflot Klæbo se rend, à la mi-août, aux États-Unis pour y effectuer un stage avant la dernière ligne droite de sa préparation. Et c’est frustré que le Norvégien s’était envolé en direction de l’Amérique du Nord après avoir peiné à trouver de bonnes sensations sur les courses de la Toppidrettsveka.
Désormais isolé sans téléphone et contact comme il le souhaitait, le Scandinave ne pense à rien d’autre qu’aux championnats du monde de ski de fond de Trondheim (Norvège) prévus du 26 février au 9 mars 2025 : « Je dois me déconnecter le plus possible et m’amuser à l’entraînement », expliquait-il à quelques jours de son départ au micro de Dagbladet.
Désormais apaisé depuis que le conflit qui l’opposait depuis des années à l’Association norvégienne de ski a cessé au printemps, le fondeur de vingt-sept ans n’est en revanche pas satisfait de son entraînement estival. « La forme est mauvaise, mais le corps répond tout de même bien, concède-t-il. L’été dans son ensemble a été mauvais mais il n’y a pas d’inquiétude ni de crise. »
Blessé au coude au mois de juin, Johannes Hoesflot Klæbo estimait avoir perdu « près de cent heures » d’entraînement à cette période : « Le plan était de prendre une semaine de vacances, mais cela a finalement duré deux jours. Quand je me suis rétabli, je n’ai pas eu le temps de prendre des vacances », raconte-t-il.
Et alors qu’il va passer une grande partie de son automne en altitude, l’homme aux quatre-vingt-deux succès en coupe du monde a d’ores et déjà hâte de s’attaquer à ce gros morceau de sa préparation. « Je le vois positivement. Je suis surexcité. J’imagine que ce sera un bel automne, donc j’espère que le corps répondra bien, indique-t-il. Je n’étais pas à mon meilleur niveau à Noël l’année dernière, mais j’étais beaucoup plus en forme en février. »
Proche de celui qui lui a succédé à la tête du ski de fond norvégien, Petter Northug Jr croit plus que jamais en la capacité de résilience de son compatriote. « Il doit s’isoler du monde extérieur et faire son travail. Klæbo est doué pour entrer dans sa bulle et il a de bonnes personnes autour de lui, ajoute-t-il. Il ressentira la nervosité et la pression de remporter l’or sur la distance qui lui manque aux Mondiaux. Il doit l’utiliser comme motivation et essayer de s’isoler autant que possible. »
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