Ski de fond : Lucas Chanavat a retrouvé la compétition sur le Blink Festival
Du 31 juillet au 3 août dernier, Lucas Chanavat s’est rendu sur le traditionnel Blink Festival pour enfiler ses premiers dossards de la saison estivale. Troisième du sprint skate de clôture, le fondeur tricolore a pris des premiers repères sur des courses qui permettent régulièrement d’approfondir les axes de travail déjà vus sur cette préparation.
Et alors que ses coéquipiers de l’équipe de France doivent débarquer en Norvège pour un stage de quinze jours le 10 août, le Haut-Savoyard a décidé de se rendre directement à Trondheim (Norvège) après son séjour à Sandnes (Norvège). L’occasion pour lui de partager quelques séances d’entraînement avec un certain Johannes Hoesflot Klæbo.
Le fondeur de vingt-neuf ans est au micro de Nordic Magazine après les premières compétitions de l’été.
- Vous étiez au départ du Blink Festival ces derniers jours. Etes-vous satisfait de ces premières courses de votre été ?
Je suis toujours content d’aller faire ces courses en plein été. J’aime vraiment bien la montée du Lysebotn et la mass-start en ville. Ce sont deux épreuves très intéressante. Et cela permet aussi de faire un sprint, même s’il est un peu particulier, au milieu de l’été. C’est bien pour travailler les placements aussi. C’est toujours bien de remettre un dossard. Sur la montée, je suis assez content en termes de « réalisation ». C’était un peu dur car il me reste encore certaines choses à travailler mais c’est un bel effort et c’est toujours bien de le faire.
« Sur la mass-start, je suis un peu frustré »Lucas Chanavat à Nordic Magazine
- D’autant plus que vous avez longtemps joué les premiers rôles sur la mass-start du vendredi…
Sur la mass-start, je suis un peu frustré car je me sentais pas mal et j’étais bien placé tout au long de la course. C’est la première année où je me sentais encore en mesure de jouer le sprint final. Un tour avant la fin, je casse un bâton et je me retrouve à devoir me replacer et j’aurais du attaquer directement. Il m’a manqué les forces que j’avais mis dans le changement de canne. C’est un peu dommage car je voulais voir ce que cela pouvait donner sur la fin.
- On vous imagine satisfait d’avoir clôturé ces quatre jours de compétition par un podium lors du sprint skate…
Le sprint était assez particulier avec la pluie et le ski-roues en ville. C’était glissant sur la finale et j’avais du mal à skier dans la dernière ligne droite. J’avais l’impression de ne pas pouvoir utiliser mes jambes car je ne faisais que glisser quand j’accélérais. Mais, encore une fois, j’étais là-bas pour faire des courses et il n’y avait pas d’objectif sur ce tournoi de sprint si ce n’est de bien travailler. C’est toujours bon à prendre.
« La densité des courses est folle et c’est toujours rugueux »Lucas Chanavat à propos de la Toppidrettsveka
- Quel va être votre programme des prochains jours avant l’arrivée du clan tricolore en Norvège ?
L’hiver est encore loin. On encaisse pas mal de volume. J’entame un autre cycle avec le stage à Trondheim et les courses de la Toppidrettsveka. Cela va être sympa et je suis déjà sur place. Je me suis déjà entraîné avec [Johannes Hoesflot] Klæbo et on va continuer à le faire durant cette semaine avant que le stage commence avec l’équipe de France. Il y a encore un bon mois qui se profile !
- Ce stage et les courses de la Toppidrettsveka sont d’ailleurs souvent très appréciés des athlètes…
Ce stage est toujours super et tu peux faire de grosses courses qui ressemblent un peu plus à celles de l’hiver. La densité des courses est folle et c’est toujours rugueux. Il y a du monde en forme en été. C’est facile de se motiver pour ces courses car c’est un vrai combat !
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