Ski de fond : Paal Golberg a les dents longues
Avec son deuxième succès de l’hiver obtenu dans son pays ce samedi sur l’individuel classique, Paal Golberg a encore un peu plus conforté son dossard jaune de leader du classement général de la coupe du monde de ski de fond. Le Norvégien profite de l’absence de Johannes Hoesflot Klæbo pour empocher des points importants.
Depuis le lancement de cette saison 2022/2023, le Scandinave est monté à trois reprises sur le podium et a déjà signé deux victoires. Une forme incroyable sur laquelle surfe le compétiteur depuis quelques semaines : « [Paal] Golberg est dans la forme de sa vie. C’est toujours beau à voir lorsqu’il évolue sur la piste », déclarait Torgeir Bjoern, consultant pour la chaîne de télévision NRK (propos rapportés par VG).
Dans l’ombre de Johannes Hoesflot Klæbo durant le début de l’hiver tant le vainqueur sortant du gros globe dominait, le fondeur de 32 ans est revenu sur le devant de la scène. Avec 326 points d’avance sur son compatriote au classement général, il peut venir le perturber dans la conquête d’un nouveau sacre. Paal Golberg sait que le retour de son coéquipier sera un tournant important à négocier pour lui : « Je me sens fort. Ma forme est très bonne. Je sais aussi qu’il manque encore des gros noms sur cette étape et qu’il ne faut pas les oublier », confiait-il à VG.
Un compétiteur acharné
Sur dans froid polaire qui régnait à Beitostølen (Norvège), le compétiteur a chuté à quelques mètres de l’arrivée vendredi lors du sprint classique. Une bousculade avec le surprenant Simone Mocellini que le natif de Gol (Norvège) a eu du mal à digérer : « J’étais tellement en colère hier que j’ai détruit mon téléphone. Lorsque vous avez 32 ans et que vous réagissez toujours de cette façon, il faut se poser des questions. […] J’étais très énervé vendredi. À la fois envers moi-même mais aussi un autre », expliquait Paal Golberg au micro de la NRK.
C’est que le Norvégien sait que chaque point sera bon à prendre dans la lutte pour le dossard jaune. La gagne, c’est ce qui anime le polyvalent fondeur scandinave : « La frustration ne fonctionne pas toujours. Je ne suis pas fier de ce que j’ai pu faire en après-course. Mais j’étais très frustré de ne pas pouvoir l’emporter. Je suis tout de même heureux d’avoir pu transformer tout ça en une victoire aujourd’hui », analysait-il après sa course du jour devant les caméras de TV2.
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