Ski de fond : des points à aller chercher sur la Birkebeinerrennet
Ils seront tous les trois au départ de la Birkebeinerrennet, équipé d’un sac à dos pour commémorer une légende remontant au XIIIe siècle.
Leader actuel de la Ski Classics, Max Novak était mercredi à Lillehammer pour un « entraînement léger et d’essayer d’obtenir de bonnes sensations pour la grande course de samedi ». Lors d’une conférence de presse à laquelle Nordic Magazine a assisté, il a indiqué s’attendre à une course rapide. Mais il considère qu’il faudra appréhender l’épreuve dans sa globalité : « C’est une course difficile à gérer car elle commence par une montée qui dure, je ne sais pas, 15 kilomètres, décrit le Suédois. Donc, oui, je vais juste devoir faire attention au début et essayer de rester avec le groupe de tête. »
Sur la Birkebeinerrennet, il se considère d’ailleurs comme le challenger du dernier vainqueur, Andreas Nygaard : « C’est l’homme à battre ici, c’est sûr », assure-t-il. En 2024, le fondeur de 33 ans avait décroché sa troisième victoire.
Il faudra aussi se méfier d’Emil Persson, chef de file de la Lager 157 Ski Team. Il vient de terminer 2e de la Vasaloppet, derrière Alvar Myhlback, et affiche une solide confiance. « Je devrais être assez bon ce week-end aussi. Mais ce sera un autre type de course, un autre parcours, etc. », affirme-t-il. En tout cas, la forme est là : « Ça va plutôt bien. La semaine dernière, c’était un peu en dents de scie, bien un jour et un peu moins bien un autre jour. »
Le Scandinave n’a pas connu que des bons jours sur la Birkebeinerrennet. « Je garde de bons souvenirs de cette année où je suis monté sur le podium [en 2022, troisième derrière Andreas Nygaard et Max Nowak). Je me sentais vraiment fort, alors que d’autres années, j’étais plutôt mal et fatigué. »
« Je ne pense pas que la course me convienne vraiment », juge pour sa part Johan Tjelle. Ce qui peut étonner les spécialistes. Le Norvégien explique être plus offensif dans la seconde moitié des courses. Ce week-end, note-t-il, il faudra montrer des muscles dès la longue montée menant au sommet de Raudfjellet. Mais voilà, le skieur s’estime « plutôt lourd » pour jouer les premiers rôles sur un terrain ascendant.
De son point de vue, il est donc inutile d’échafauder des tactiques. Seuls les costauds tireront leur épingle du jeu. Ce que confirme Emil Persson : « Il faut être très fort dans la première partie et avoir de bons skis. Il est donc facile de mettre en place un plan de course qui consiste à être en tête et à le rester le plus longtemps possible », dit-il.
Les trois hommes ont intérêt à gagner des points. Cet hiver, la quête du dossard jaune de la Ski Classics est disputée. Si le trio occupe les trois premiers rangs du classement provisoire, cinq ou six skieurs peuvent encore décrocher le pompon. « C’est très serrée, comme vous l’avez dit, et c’est très intéressant », acquiesce Emil Persson, actuellement en troisième position. « J’ai l’intention de gravir deux marches de plus lors des prochaines courses, prévient-il. Je pense donc que la lutte sera serrée jusqu’à la dernière course à Senja ».
Sur la Birkebeinerrennet, il vise tout simplement la victoire car « il y a beaucoup de points à récolter dans cette course, donc on se doit d’être au top ». Même objectif sur la Marcialionga Bodø.
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