Ski de fond : Laurie Flochon-Joly se satisfait de son premier hiver complet en Ski Classics
Au printemps dernier, la fondeuse aindinoise Laurie Flochon-Joly, après quelques courses disputées sous les couleurs du Team Nordic Expérience Coste – Fromageries Marcel Petite (TNE), signait en faveur de la formation tricolore. Alors qu’elle se préparait jusqu’alors en solitaire, elle passait un été idéal sous le coaching de Maxime Grenard.
« J’ai beaucoup augmenté mon volume annuel d’entraînement sans trop avoir connu de coups de mou, sauf un petit à la fin août, indique-t-elle en ce début de mois de mai à Nordic Magazine depuis la Norvège, où elle passe la coupure avec son petit ami Thomas Oedegaarden. Le défi était de parvenir à faire plus d’heures pour réussir. C’était dur, mais je suis contente de l’avoir fait avec le TNE. On avait vraiment une belle équipe et, avec Léonie [Harivel], on se poussait l’une et l’autre vers le haut. C’était trop bien ! »
Ainsi, Laurie Flochon-Joly a passé la totalité de l’hiver sur le circuit de la Ski Classics, y disputant les quatorze étapes du programme.
« C’était ma première vraie saison dans cette compétition, raconte la fondeuse de Cormaranche-en-Bugey (Ain). C’était trop bien et trop chouette de découvrir toutes les courses, mais aussi hyper difficile ! Cela fait beaucoup de longues distances à enchaîner tout l’hiver avec une saison commençant tôt et se terminant tard. C’était aussi une première pour moi de pousser la saison aussi loin [jusqu’à la mi-avril, NDLR]. Mais je suis globalement assez contente parce que j’ai tout fait pour essayer de tout aligner – la forme, les skis et la nutrition – une fois ou deux sur la saison. »
Elle va devoir se débrouiller sans Jérémy Royer
Au niveau des résultats, elle se classe vingt-cinquième du classement général final avec une dix-septième place, décrochée lors La Venosta en début de saison, comme meilleur résultat.
Par ailleurs, elle a été régulière dans le top 30 où elle apparaît à neuf reprises. « J’avais pour objectif d’aller chercher d’autres top 20, mais c’était hyper dur parce que tout aligner pour le faire n’était pas évident, regrette Laurie Flochon-Joly. Je suis donc un peu frustrée, mais ça donne encore plus envie pour la suite. »
La suite, pour Laurie Flochon-Joly, s’écrira toujours au sein du Team Nordic Expérience Coste – Fromageries Marcel Petite. « Le but sera de faire une préparation encore plus poussée en allant chercher des détails dans l’entraînement parce que j’ai envie de passer un vrai cap. Je vais avoir vingt-sept ans et je sais que c’est une tranche d’âge où il y a encore moyen de le faire », ambitionne-t-elle.
Pour cela, elle devra faire sans Jérémy Royer, son acolyte débauché par le prestigieux Team Eksjöhus. « Son départ va changer des choses, on ne va pas se mentir. On était les deux plus vieux de l’équipe, j’étais très proche de lui et il m’a beaucoup aidée et rassurée tout l’hiver. Cela fait quelque chose qu’il parte, mais je suis super contente pour lui », termine Laurie Flochon-Joly.
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