Ski de fond : les Mondiaux de Trondheim donnent tout de même envie à Calle Halfvarsson
« Mmm, je n’ai pas encore décidé s’il y aura une suite. » Cette phrase, Calle Halfvarsson la prononce dans l’édition de mercredi d’Expressen. Le fondeur suédois, 34 ans, a débuté en coupe du monde de ski de fond en mars 2009 à Stockholm (Suède).
Cet hiver, il est loin de jouer les premiers rôles. Son meilleur classement est une quatrième place dans le 10 km classique de Trondheim (Norvège), le 17 décembre, au lendemain d’un top 5 en skiathlon. « C’est le seul endroit où cela s’est bien passé cet hiver. Et c’est quelque chose qui donne la force de continuer une année supplémentaire », glisse-t-il. C’est qu’en 2025, la troisième ville du royaume nordique va recevoir les Mondiaux de ski nordique.
Le week-end dernier, Calle Halfvarsson n’a pas participé à l’individuel classique de l’étape de coupe du monde de ski de fond de Lahti (Finlande). Après le sprint par équipes, le Suédois s’était plaint de douleurs au dos. Associé à Johan Haeggstroem, il avait terminé à la huitième place d’une compétition remportée par Johannes Hoesflot Klæbo et Paal Golberg.
Cette saison, il avait par contre disputé la finale du sprint de Canmore (Canada), le 13 février dernier. Sans doute une autre satisfaction dans un parcours en pointillé. Le reste du temps, il a en effet navigué dans le ventre des différents classements. 22e du Tour de Ski, il occupe actuellement le 8e rang du général, devant l’Italien Federico Pellegrino et le Français Hugo Lapalus. Il reste le meilleur représentant de son équipe, devant William Poromaa.
Il n’empêche, qui dit moins de performance, dit aussi moins de Prize Monney. Actuellement, moins de 23 000 francs suisses (24 000 euros). L’aspect financier va donc peser dans sa décision. « Je dois garantir un revenu pour pouvoir toucher un salaire et pouvoir survivre avec deux enfants, une maison et tout le reste », rappelle le fondeur dans le tabloïd. Il doit en effet devenir papa pour la seconde fois cet été.
Une nouvelle fois, Calle Halfvarsson critique le trop faible montant de l’aide qu’attribue la fédération suédoise à ses représentants sur le circuit international. « Eh bien, cela fait dix ans que je m’en plains. Mais… c’est vraiment dommage que ça doive être comme ça. Même si tu fais partie de l’équipe nationale A, tu dois tout le temps trouver de l’argent », lâche-t-il. Et les sponsors ne courent pas les rues, ajoute-t-il. Surtout, conclut-il, pour un sportif en fin de carrière.
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