Ski de fond : plusieurs skieurs n’ont pas encore signé leur contrat avec la fédération suédoise
Plusieurs fondeurs suédois n’ont toujours pas signé leur nouveau contrat avec leur fédération pour la prochaine saison, alors même que l’équipe nationale a été présentée mardi.
Le doyen des skieurs du royaume nordique, Calle Halfvarsson, fait partie de ceux qui n’ont pas apposé leur paraphe. « Certains points de l’accord ne nous satisfont pas », a précisé le Scandinave à nos confrères de la SVT, qui a révélé l’affaire.
L’athlète ne jette pas de l’huile sur le feu. Pour lui, la négociation prend juste « plus de temps que prévu ». « On ne peut pas tout accepter », enchaîne son coéquipier Jens Burman, dans la même situation que son aîné.
Comme l’indique Aftonbladet, Johanna Hagstroem est, elle aussi, retardataire. Elle refuse toutefois d’indiquer quelles sont les pierres d’achoppement. Marcus Grate précise juste que le texte doit prendre en compte le long terme : « C’est un nouveau ski aujourd’hui, ce n’est plus comme c’était il y a dix ans. » Sous-entendu, l’image des compétiteurs a désormais une réelle valeur marchande et la gestion des sponsors personnels – notamment par rapport à ceux adhérant au pool de la fédération – devient plus complexe.

Le manager de l’équipe nationale, Anders Bystroem, se veut philosophe. « Nous sommes encore dans les temps (…). Je pense qu’il est bon que nous ayons ce dialogue », a-t-il commenté.
Le ciel du ski de fond suédois voit malgré tout les nuages s’amonceler. La jeune pépite Linn Svahn a décidé de s’entraîner en dehors du groupe fédéral. L’entraîneur des féminines, Stefan Thomson, a, lui, déclaré que les coupures budgétaires allaient contraindre à n’embaucher son adjoint qu’à temps partiel. « Il n’y aura aucune différence pour les athlètes », s’empresse de rassurer Anders Bystroem. En fait, avec des postes à mi-temps, l’association espère recruter davantage de coachs.
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