Ski de fond : tous les fondeurs tricolores à nouveau conquis par le public des Rousses
Le week-end dernier, ils sont vingt-sept Français à avoir participé à au moins une épreuve de la coupe du monde de ski de fond organisée aux Rousses (Jura). Une expérience que certains avaient déjà pu découvrir il y a deux ans tandis que d’autres faisaient leurs premiers pas dans l’élite sur le sol français.
Poussés par un public en furie tout au long des trois jours de compétitions, les fondeurs tricolores se sont servis de cet engouement populaire pour aller puiser dans leurs réserves. Interrogés en zone mixte à propos de cette folle ambiance, les Bleus étaient tous unanimes au micro de Nordic Magazine.
Hugo Lapalus
« Le public, ça décuple tout. Des fois, ça pousse quand c’est un peu dur, mais ça nous excite aussi quand on est bien. Dans les premiers tours [de la mass-start classique, NDLR], je me sentais vraiment bien et avec le public, j’étais un peu excité et j’avais vraiment envie d’en mettre encore plus. Il aurait fallu en garder un peu. J’avais envie d’en profiter. »

Lucas Chanavat
« L’ambiance était incroyable. Dès la qualification [lors du sprint classique, NDLR] c’était fou, on ne s’entendait pas. C’était sympa, c’était vraiment cool à vivre. C’était trop bien. De toute façon, c’est l’une des meilleures coupes du monde. Mais je pense que pour les étrangers aussi, c’est vraiment un chaudron, surtout en sprint comme ça où ça crie de A à Z. C’est fou à vivre, c’est vraiment cool et ça stimule vraiment fort. »

Léna Quintin
« Je suis contente d’avoir pu courir à la maison. Cela reste exceptionnel et ça fait tellement plaisir de voir tout le monde ici pour du ski de fond. C’est vraiment un très bon souvenir pour toute la saison. »

Rémi Bourdin
« Il y avait vraiment du monde. Samedi, c’était exceptionnel sur la qualification avec le dossard 1. C’était juste fou. Je passais le portillon, il y avait du du bruit jusqu’à l’arrivée. Dimanche, c’était pareil. Dans les moments importants, on est porté par la foule. C’est le petit supplément d’âme qui nous fait vraiment tenir certains groupes ou certaines personnes. J’espère aussi que l’on va revenir ici parce qu’on a hâte de faire mieux en termes de résultats. »

Julie Pierrel
« Le public, c’est vraiment quelque chose qui nous porte. Dans les petits moments où on est moins bien, il y a toujours quelqu’un pour nous crier dessus. Les tronçonneuses, les cloches et tout ça, ça nous booste et ça nous aide vraiment. »

Mathis Desloges
« Toute ma famille et mes amis étaient là donc c’était une ambiance de fou. C’est vraiment quelque chose d’extraordinaire. Je n’avais jamais vécu ça auparavant. C’est super plaisant et tu ne t’entends pas respirer. Cela rend l’effort vraiment différent. Cela te pousse dans tes retranchements et ça permet de skier encore plus vite et de skier aussi avec le cœur. »

Flora Dolci
« C’est quand même trop chouette et c’est une belle communion. C’était trop, trop bien. C’est trop rare que l’on se voit toutes comme ça. Il faut profiter des journées comme ça ! »

Julien Arnaud
« C’était fou. Pendant la course, je me suis battu mais j’ai aussi profité. Pendant l’échauffement, j’ai essayé de rester concentré. Mais c’est une vraie chance courir en France sur la coupe du monde. Il y a un public de fou et c’est un bonheur sans nom. Sur le sprint, je ne m’entendais pas respirer. Je n’ai pas de mots pour expliquer à quel point c’était magique et exceptionnel de vivre ça. »

Justine Gaillard
« L’ambiance était vraiment trop bien et c’était trop cool. Le bruit nous pousse tout le long. Dans la grosse bosse, on ne s’entend pas respirer. Je ne savais pas que j’étais en hyperventilation, donc je continuais dans mon effort [Rires] ! »

Richard Jouve
« On voit que le public est là et c’est vraiment cool. C’est rare qu’on ait autant de monde en coupe du monde au bord de la piste. Là, on a de la chance que ça soit un public français. Je remercie tous les supporters car cela fait toujours plaisir. »

Léonie Besson
« C’est juste fou de faire ma première coupe du monde à la maison, le public est dingo ! Franchement, je ne m’attendais pas du tout à ça. Il faut vraiment courir pour le vivre et j’ai vécu ce moment à 1 000 %. »

Jules Chappaz
« C’est dingue. Il y a deux ans, je m’étais arrêté hyper tôt en quarts. J’étais tombé en haut du Balancier et je n’avais pas vraiment profité. Et là, à l’arrivée de mon quart, j’ai décidé d’un peu haranguer la foule parce que c’est hyper rare de courir en France. Il faut vraiment en profiter et il y avait un monde de fou. Ce sprint, ça fait un peu effet « chaudron ». J’ai l’impression d’être dans un stade. »

Cloé Pagnier
« C’était une expérience extraordinaire. Il y’avait une ambiance de dingue. J’ai vu mes proches et mes amis dès l’échauffement. Il y avait beaucoup de passionnés et j’ai ressenti énormément de soutien. Cela fait plaisir. »

Victor Lovera
« Tu n’as plus mal nul part quand tu n’entends que le public. Et tu pousses, tu pousses. C’est le petit supplément d’âme qui fait que tu peux aller vraiment chercher la douleur. »

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