Ski de fond : Jules Chappaz et Richard Jouve laissent filer la médaille en Norvège
Depuis de longs mois, ce team sprint classique des championnats du monde de ski de fond de Trondheim (Norvège) trottait dans les têtes de Jules Chappaz et Richard Jouve. Arrivés en forme sur cette quinzaine scandinave, les deux Français n’avaient d’ailleurs pas caché leurs ambitions de médaille.
Toutefois, ce mercredi après-midi, tout ne s’est pas déroulé comme les deux tricolores l’espéraient. Pourtant dans le rythme en début de journée sur la qualification, les deux compères ont perdu du terrain en fin de course au cœur d’un groupe se disputant les breloques en argent et en bronze.
Une vraie désillusion pour le Haut-Savoyard et la Haut-Alpin qui avaient minutieusement préparé cet évènement. « On avait coché cette journée depuis longtemps. Le ski de fond, c’est un ensemble de paramètres et aujourd’hui, tout n’était pas aligné, confie Jules Chappaz à Nordic Magazine. C’est hyper décevant car je pense qu’on avait vraiment les qualités physiques pour aller jouer tout devant aujourd’hui. [Erik] Valnes était prenable et on aurait pu inquiéter les Norvégiens et c’est pour ça que je suis vraiment déçu. »
Dans des conditions encore une fois difficiles que les deux hommes ont pourtant bien apprivoisé, la frustration régnait d’autant plus dans l’aire d’arrivée où les deux coéquipiers ont pris place au cinquième rang final.
« Quand on n’est pas dans le match, c’est sûr que c’est frustrant parce qu’on sait qu’on n’a pas été au niveau. Mais quand on sait qu’on pouvait vraiment le faire, c’est d’autant plus rageant, avoue quant à lui Richard Jouve. Les Norvégiens partent un peu facilement devant et on pouvait s’accrocher à eux pour sécuriser la deuxième place au minimum. C’est dur de passer à côté. Il faut juste oublier cette déception et passer à autre chose. »
« C’est une désillusion qui va me marquer »Jules Chappaz à Nordic Magazine
« C’est une grosse déception. On a vraiment travaillé dur et pour en arriver là. Il va falloir relever la tête. De toute façon, la saison n’est pas finie. Il y a encore des belles choses à aller chercher mais là, c’est un gros coup de massue, concède son jeune compatriote, déjà quatrième du sprint skate quelques jours plus tôt. Je pense que c’est une désillusion qui va me marquer quand même. C’est dur à accepter quand tu bosses comme ça et que tu sais que tu arrives en forme. »
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