Ski de fond : Capucine Richon travaille pour rebondir
Pensionnaire du Féclaz Formation Longue Distance depuis 2021, la Chambérienne de naissance Capucine Richon prépare depuis plusieurs semaines son troisième hiver sous les couleurs de l’équipe savoyarde. Septième du sprint classique des championnats de France disputés à Bessans (Savoie) en mars dernier, la Féclazienne de 20 ans est satisfaite de son début d’été. « Ma préparation se passe plutôt bien, se réjouit-elle pour Nordic Magazine. En mai et en juin, nous avons fait pas mal de vélo avec un gros stage où l’on a aussi un peu repris le ski-roues. Cela s’est très bien passé. »
Après cela, comme nous l’avions documenté, le FFLD est parti à Bellecin (Jura) pour un gros rassemblement. « On a fait des longues séances le matin puis il y avait un planning un peu plus cool l’après-midi », indique à ce sujet Capucine Richon, faisait notamment référence à la présence du team sur les bords des routes du Tour de France.
Un groupe qui pousse Capucine Richon
Bien accompagnée par Pierre Belingheri et Baptiste Gros, coachs du Féclaz Formation Longue Distance, Capucine Richon peut s’appuyer sur ce solide duo pour construire son entraînement : « Cette année, c’est plutôt Baptiste qui se charge de ma programmation, toujours en parallèle avec Pierre. Nous avons changé quelques petits détails pour apporter de la nouveauté. J’essaie aussi d’un peu plus lisser mes heures sur les gros mois », détaille la Féclazienne.
Bien intégrée au sein du collectif, la Savoyarde se sert de cette énergie de groupe pour progresser. « C’est ce qui fait notre force, estime-t-elle. On s’entend tous bien, que ce soit les filles ou les garçons. Je suis vraiment contente et fière de faire partie de ce team. Il y a des nouveaux qui sont plutôt dans la catégorie U20 et cela se passe très bien avec eux. Cela apporte un peu de fraîcheur. Il y a aussi un peu de challenge, notamment lors des séances d’intenses, c’est cool ! Cela nous tire vers le haut. »
Ainsi, le FFLD mélange des fondeurs et fondeuses de plusieurs niveaux, ce qui apporte des choses à chacun. « Pour ma part, j’ai besoin d’avoir un groupe avec qu’il y a une bonne émulation et où l’on sent que l’on progresse et qu’on avance. Le fait d’être huit filles dans un team est vraiment un plus et une chance », lance Capucine Richon.
« Aller chercher un ticket pour les Mondiaux serait vraiment un plus dans mon hiver »
L’hiver dernier, minée par les problèmes physiques, elle n’avait pas pu s’exprimer à 100 %. Une saison difficile, mais riche en accomplissements pour la jeune femme : « J’ai eu quelques petits pépins de santé qui ont joué sur mes résultats, confirme-t-elle. Je dirais que c’est une saison que j’ai faite au mental. Cela a été compliqué de partir sur les courses en sachant que je n’étais pas au top de mes capacités. Je n’ai pas baissé les bras. Pierre [Belingheri] m’a beaucoup accompagné et heureusement qu’il était là tout comme le groupe. C’était une saison d’apprentissage et cela m’a permis de voir que, mentalement, j’avais plus de ressources que ce que j’imaginais. Je garde tout de même en tête les bonnes courses que j’ai pu faire. »
Concernant l’exercice 2023/2024, Capucine Richon le débutera sur le circuit de la coupe de France. « Le but va évidemment être de monter un maximum de fois en OPA Cup, ambitionne-t-elle. Aller chercher un ticket pour les Mondiaux serait vraiment un plus dans mon hiver. Cela ne sera pas facile, mais ce n’est pas impossible. Je vais tout mettre en place pour que cela fonctionne. Je vais peut être faire quelques longues distances si j’ai le temps. Je veux aussi essayer de passer un cap en skating et progresser sur les sprints. »
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