Ski de fond : un bon début d’hiver pour Delphine Claudel
Cinquième de l’individuel skate de la coupe du monde de ski de fond de Gällivare (Suède), Delphine Claudel a joué face aux meilleures athlètes de la discipline tout au long de l’épreuve ce samedi. Signant un deuxième top 10 après sa neuvième place décrochée sur la mass-start skate de Ruka (Finlande) la semaine dernière, la Vosgienne confirme qu’elle est en forme et raconte son bon début d’hiver au micro de Nordic Magazine.
- Vous avez été à la lutte tout au long de la course du jour, racontez-nous votre performance…
Au niveau des sensations, c’était correct mais ce n’était pas la grosse forme non plus. C’était quand même un ski agréable sur une neige pas hyper rapide. J’ai réussi à bien gérer mon effort. C’était l’une des clés aujourd’hui pour faire un bon résultat. Jessie [Diggins] en a vraiment mis tout le long et c’est une piste pour elle. Pour moi, sur une piste comme celle-ci, je suis quand même contente. Je me suis fait plaisir. Je finis plutôt bien.
- Dans quelles dispositions vous présentiez-vous dans le portillon de départ ?
Je suis satisfaite parce que j’appréhendais ce premier individuel skate de l’hiver car je sais que je peux jouer là-dessus. J’ai essayé de ne pas trop y penser mais cela m’a pris un peu de jus. Je suis tout de même assez contente de m’être concentrée sur la manière de faire plutôt que le résultat. Le retour en France va me faire du bien mentalement. Cela va faire un peu couper pour revenir plus fraîche à Östersund et Trondheim. Je suis assez décomplexée car le début de saison est quand même super bon. C’est très positif pour la suite.
- Vous partiez avant vos principales rivales, comment avez-vous géré cela ?
On en sait un peu plus sur les temps au cinquième kilomètre lorsque l’on boucle car les filles derrière moi passaient sur les intermédiaires de leurs premières tours. Mais cela se jouait à peu de choses. Cela m’a quand même aidé pour bien finir. Le podium est assez loin. Cela m’a permis de faire mon ski sans me poser de question.
- Avez-vous réussi à mieux gérer le froid que lors du week-end précédent ?
A Ruka, on a perdu cinq degrés pendant la course. Au début, tout allait bien mais, au fil des tours, on se disait qu’il faisait de plus en plus froid. Cela m’a un peu surpris. Je n’étais pas loin d’avoir vraiment froid et de ne plus sentir grand chose. Cette fois-ci, j’étais habillée comme à Ruka donc j’ai plutôt bien géré !
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