SKI DE FOND – Sur la piste grisonne de Davos (Suisse), Clément Parisse a terminé le 15 kilomètres style libre meilleur Français au septième rang juste devant Maurice Manificat. Quelques jours après cette performance, il explique à Nordic Magazine que cela lui permet de « prendre de la confiance pour la suite ».
En terminant septième du 15 kilomètres skate de Davos (Suisse) dimanche dernier, le fondeur mégevan Clément Parisse a égalé sa meilleure performance en coupe du monde hors étape du Tour de Ski.
Pour Nordic Magazine, celui qui était monté sur la troisième marche du podium du relais de La Clusaz (Haute-Savoie) le 18 décembre 2016 revient sur sa performance et sur un week-end marqué par l’absence des Scandinaves. Entretien.
- Vous devez être heureux de cette septième place décrochée dimanche dernier à Davos, en Suisse, lors du 15 kilomètres libre…
C’est sûr que cette septième place fait plaisir, elle lance la saison et elle permet de jouer un peu plus devant. J’avais besoin de faire une place comme celle-là, d’être à la bagarre devant. La forme est là et j’espère qu’elle va encore monter pour la suite de la saison.
- L’équipe de France dans son ensemble a réalisé une belle performance dans le canton des Grisons…
Toute l’équipe a bien marché, on est quand même les sept, avec Delphine [Claudel], dans les points. C’est sûr que c’est plaisant de ce côté-là, même si on sait qu’il n’y avait pas les Scandinaves et que cela aurait été différent avec eux au départ. Malgré tout, il y a eu des bons résultats dans l’ensemble et c’est très bien pour l’équipe. Ça permet, après Ruka, de prendre de la confiance pour la suite.
- D’autant que, sur la liste de départ, vous étiez quasiment tous les Français à la suite : comment cela s’est passé entre vous pendant la course ?
Il ne fallait pas tomber dans le piège de la course franco-française vu qu’on était tous ensemble. C’était assez marrant de se retrouver tous à la suite dans ce train bleu. Chacun a fait sa course et il y a eu un moment bien sympathique où on s’est tous retrouvés dans l’aire d’arrivée où on arrivait les uns après les autres. C’était un moment un peu particulier.
« C’était chouette d’être tous ensemble »
- Cette étape marquait le retour de Jules Lapierre, Jean-Marc Gaillard et de Maurice Manificat en coupe du monde : ça fait du bien de les revoir dans le groupe ?
C’est toujours plaisant de se retrouver tous, d’avoir un groupe un peu plus fourni que ce qu’on avait en Finlande. Ce sont des bons moments de partage avec l’équipe, c’était chouette d’être tous ensemble.
- Est-ce particulier de disputer une coupe du monde sans les Scandinaves ?
C’est sûr que ça fait bizarre et que c’est dommage mais c’est leur choix. D’un côté, tant pis pour eux aussi [sourire] ! Mais il faut rester lucide sur nos performances réalisées sans eux.
- Après un début de saison à Ruka pas vraiment réussi, Davos marque vraiment le début de votre saison. Qu’est-ce qui a changé entre les deux étapes ?
C’est les deux semaines de plus mais aussi la particularité du site de Davos qui a historiquement toujours réussi aux Français. Ruka, c’est l’ouverture de saison, ça permet de prendre ses repères, ses marques pour la coupe du monde. Il y avait aussi des formats de course qui nous convenaient moins avec un 15 km classique, une poursuite skate et un sprint classique. Davos avec un 15 km skate, c’est vraiment tout au vert pour que ça réussisse.
??15km individuel de @davosnordic ??
Joli tir groupé dans le TOP 20 pour l’équipe de ?? de #SkideFond ? @Clement_Parisse 7e + @manificaventure 8e + @HugoLapalus74 13e + Jules Lapierre 17e et @jmarcgaillard 19e
Bravo les ??????? https://t.co/OoeqJvqJwV— FFS – Fédération Française de Ski (@FedFranceSki) December 13, 2020
- Cet hiver, c’est compliqué d’avoir de la continuité avec des courses espacées dans le temps : comment arrivez-vous à gérer cela pour garder la forme ?
On n’a pas encore décidé avec l’entraineur comme on va procéder avant le Tour de Ski, mais ça permet de faire de bons blocs de travail pour préparer la suite. On va avoir plusieurs choix différents, mais il faut s’adapter à ce calendrier un peu particulier et croiser les doigts pour que tout le reste ait lieu comme prévu.
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Photos : Nordic Focus.