SKI DE FOND – À la Fédération internationale de ski, on souhaite mettre en œuvre le calendrier de la coupe du monde de ski de fond qui a été initialement conçu.
Ski de fond : des athlètes testés deux fois par semaine
Mercredi dernier, Pierre Mignerey, directeur de la coupe du monde de ski de fond, a organisé une visioconférence avec les représentants de toutes les équipes nationales, où cours de laquelle il a annoncé sa volonté de mettre en œuvre le calendrier tel qu’il avait été envisagé. Ce que l’on appelle le Plan A.
Selon nos confrères de Fondoitalia.com, beaucoup auraient été surpris par cette annonce. En fait, la FIS considère que le Plan B est plus risqué. Par exemple, si la Norvège était désignée pour accueillir plusieurs étapes consécutives et que la situation sanitaire venait soudainement à empirer dans le pays, il serait alors difficile de réagir et des courses seraient annulées.
Il y aura un protocole à suivre, comme dans le football. Des zones ne seront pas accessibles sans avoir été testés au Covid-19. Les athlètes devront se soumettre à deux examens par semaine.
Comme le rapporte l’entraîneur de l’équipe suédoise Anders Byström, cela compliquera beaucoup les choses pour les équipes : « Pour nous, ce sera une dépense que nous n’avons pas prévue dans le budget. Les tests sont assez chers, notre médecin nous a dit qu’ils coûtaient environ 100-150 euros. Nous sommes généralement 35 personnes entre le staff technique et les athlètes. »
Ce sera le prix à payer pour vivre un hiver le plus normal possible.
Le Conseil de la FIS doit maintenant donner son feu vert. Ce qu’il devrait faire.
Photo : Nordic Focus