Ski de fond : Federico Pellegrino aussi à son aise en distance
Federico Pellegrino n’en finit plus de surprendre. En argent lors du sprint skate inaugural disputé jeudi sur les championnats du monde de ski de fond de Trondheim (Norvège), l’Italien a encore réalisé une prestation XXL ce samedi lors du skiathlon scandinave.
Sur un format bien plus long puisque le parcours comportait 20 kilomètres, le fondeur de 34 ans n’a jamais semblé en difficulté. Impeccable sur la partie en classique, le transalpin s’est accroché en skate pour se donner une chance d’être placé à l’amorce de l’emballage final.
Formidable sprinteur, le skieur du Val d’Aoste s’est finalement classé cinquième après avoir réalisé une incroyable remontée jusqu’à la ligne. « Je suis très content car j’ai fait ce que je dis toujours devoir être capable de faire. J’ai bien lu la course et j’ai réalisé une belle performance, raconte-t-il à Fondo Italia. J’avais de très bons skis et je me suis senti bien en classique. Aujourd’hui, j’ai été très solide mentalement. »
Toutefois, l’expérimenté athlète gardait tout de même un léger goût amer en bouche après avoir mal négocié sa fin de compétition. « Avec le recul, je vais me maudir de ne pas avoir pu mieux jouer à l’arrivée, avoue-t-il. Mais je n’imaginais pas vraiment que je pourrais arriver à ce stade en jouant de cette façon. C’était une belle expérience. Si c’était à refaire, j’attaquerais probablement dans la dernière bosse. »
« J’ai compris que ce type de course était de plus en plus à ma portée »Federico Pellegrino à Fondo Italia
Jusqu’ici, Federico Pellegrino n’avait pris le départ que de six skiathlons dans l’élite. Avec les conseils de son entraîneur, l’Italien a fini par croire en ses chances sur ce format. « J’ai toujours essayé de faire de mon mieux et j’ai compris que ce type de course était de plus en plus à ma portée. C’est dommage que je n’ai pas suffisamment cru en moi de ce point de vue tout au long de ma carrière, regrette-t-il. Il y a deux semaines, j’avais encore des doutes mais mon entraîneur m’a convaincu que cela pouvait être une course où je pouvais vraiment bien faire. Quand vous avez quelqu’un qui vous aide à croire en vous, tout devient beaucoup plus facile. »
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