Ski de fond : un week-end en Norvège réussi pour Delphine Claudel
Terminant à seulement sept dixièmes d’Astrid Oeyre Slind sur l’individuel skate de clôture des courses d’ouverture de ski de fond de Beitostølen (Norvège) ce dimanche, Delphine Claudel est montée sur son premier podium de l’hiver. Une belle manière de se rassurer à cinq jours du début de la coupe du monde programmée à Ruka (Finlande) vendredi. La Vosgienne revient sur sa course au micro de Nordic Magazine.
- Quel bilan tirez-vous de ce premier podium de votre hiver ?
Je suis contente du podium mais aussi de la manière dont j’ai abordé la course. Je ne pouvais pas en mettre beaucoup plus donc je suis assez contente.
- Vous avez terminé à seulement sept dixièmes de la première place, étiez-vous renseignée sur les temps intermédiaires au fil du parcours ?
Avec plus d’indications de temps dans les derniers kilomètres, je pense qu’il y a moyen d’aller gratter une seconde. J’avais quelques indications quand j’étais à quatre, cinq secondes d’Astrid Oeyre Slind mais je ne pensais pas avoir terminé aussi fort. Je suis un peu surprise d’être si proche à l’arrivée. Je n’avais pas d’informations sur le reste de la course même si je savais qu’il y avait encore Heidi [Weng] ou Sophia Laukli. J’étais au courant que je jouais bien par rapport à la première mais c’est tout. Je faisais ma course sans trop penser à autre chose.
« Cela rassure d’avoir été dans le coup » Delphine Claudel à Nordic Magazine
- Avec quel état d’esprit abordiez-vous cette course ?
Le but était de faire une course où je mettais tous les moyens en place pour réaliser une belle prestation. J’y suis allée avec le même état d’esprit et la même envie que samedi [quatrième de l’individuel classique, NDLR]. C’était un exercice pour Ruka où je voulais trouver du rythme. Je trouve que c’était important de prendre ces repères avant la coupe du monde. Maintenant, on va essayer de faire la même chose et d’aller chercher le maximum le week-end prochain.
- Comment abordez-vous désormais le début de la coupe du monde à Ruka (Finlande) dans quelques jours ?
Cela rassure d’avoir été dans le coup ici. C’est un bonus et ça fait du bien dans la tête. On sait que Ruka reste une coupe du monde très difficile. A chaque fois que j’y suis allée, j’en ai vraiment bavé. Le but sera de rester sur le même état d’esprit. Je veux m’amuser et ne pas me prendre la tête. Même si ce n’est peut être pas là bas que j’ambitionne un énorme résultat, je ne suis pas contre un podium en Finlande [Rires] !
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