Delphine Claudel : « Hâte de rechausser les skis »
Sur un parcours aussi court et rapide, la moindre chute peut être fatale et Delphine Claudel en a fait les frais. Mais la Vosgienne tire du positif de l’expérience Martin Fourcade Nordic Festival et envisage l’avenir sereinement. Elle raconte à Nordic Magazine.
- Vous avez chuté dans un des derniers virages du parcours. Que s’est-il passé pour vous ?
Je tombe dans l’avant dernier virage car ça frottait beaucoup et nous étions groupées. Cela fait partie du jeu et derrière c’était trop difficile pour moi de revenir dans ce groupe où il y avait un gros tempo.
- Vous avez pourtant fait la course en tête dès le début…
J’étais bien partie, j’avais de bonnes jambes, mais je n’ai rien pu faire après la chute. Pour tout vous dire, je n’avais pas imaginé ce scénario une seule seconde. C’est un show, ça frotte, ça se bagarre, c’est le jeu !
- Avez-vous tout de même eu de bonnes sensations malgré cette chute rapide ?
J’ai eu du mal à m’exprimer pendant la qualification, car c’est un format assez compliqué pour moi. Pour la course, cela rabat toutes les cartes car il y a de la tactique, même si je pense que ce sont tout de même les plus puissantes qui font la différence en ligne droite. Tout aurait pu se passer. J’avais envie de créer la surprise. C’est dommage.
- Comment se profile votre préparation désormais ?
On va continuer sur les skis-roues encore un petit moment avec des regroupements en septembre. En octobre, il y aura le stage sur les skis à Ramsau (Autriche) que j’attends avec impatience.
- Hâte de rechausser les skis donc ?
Ah ça oui ! En septembre, c’est toujours le moment où l’on commence à avoir envie de retrouver les sensations de glisse.
« L’été a été très positif »Delphine Claudel à Nordic Magazine
- Vous avez passé beaucoup de temps en Norvège cet été. Comment vous sentez vous aujourd’hui ?
C’était un souhait de se confronter aux étrangères dès la pré-saison. Faire des compétitions avec un dossard, face à un chronomètre était aussi un aspect important de la préparation. Cela permet de mieux trouver nos axes de travail en ressentant les sensations d’après course.
- Quel bilan tirez-vous de cet été ?
C’est un bilan très positif ! On sait sur quoi travailler pour performer. Le groupe travaille fort pour préparer au mieux cette saison. On a un coach (Alexandre Pouyé) qui se donne à 200% et je crois vraiment en nos chances cet hiver. L’équipe peut faire de belles choses individuellement comme collectivement.
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