SKI DE FOND – Le skieur autrichien Johannes Dürr a été suspendu à vie par l’agence antidopage autrichienne. Il avait déjà été écarté pour deux ans après les Jeux olympiques de Sochi. Mais il avait envisagé un retour avant d’être de nouveau impliqué dans le scandale des Mondiaux de Seefeld.
L’agence antidopage autrichienne a décidé de suspendre à vie Johannes Dürr, membre de l’équipe nationale de ski de fond autrichienne.
Le 23 février 2014, en marge des Jeux olympiques de Sochi, Johannes Duerr avait été arrêté pour dopage à l’EPO, à l’hormone de croissance et à l’autotransfusion.
ARD-Dopingredaktion News: Johannes Dürr ist von der Österr. Anti-Doping-Rechtskommission lebenslang gesperrt worden – nach mehrfachen Dopingvergehen, darunter auch 2018, als er an Buchprojekt und ARD-Film mitwirkte. Sein Anwalt sagte der ARD: es wird kein Widerspruch eingelegt. pic.twitter.com/gG14eUfaZb
— Hajo Seppelt (@hajoseppelt) 17 septembre 2019
Il avait été suspendu pendant deux ans. Son retour à la compétition était donc prévu pour 2016. Une éventualité que le petit monde des fondeurs appréhendait.
S’il revient, avait alors déclaré le Norvégien Petter Northug, « je l’assommerai. »
C’était avant que Johannes Dürr ne vide son sac. Ses révélations à la télévision allemande avaient conduit à un coup de filet, le 27 février dernier, dans le monde du ski nordique et du cyclisme. Les Autrichiens Dominik Baldauf et Max Hauke, les Estoniens Karel Tammjärv et Andreas Veerpalu, ainsi que le Kazakh Alexei Poltoranin, avaient été interpellés.
A son tour, Johannes Dürr était arrêté en mars, avant d’être libéré dans la foulée. Le jeune homme de 31 est soupçonné d’avoir activement collaboré avec le sulfureux Dr Mark Schmidt, un médecin du sport basé à Erfurt à qui il aurait « présenté d’autres sportifs », selon les déclarations du parquet autrichien à ce moment-là.
L’affaire n’est pas terminée.
Photo : Capture d’écran ARD