SKI DE FOND – C’est la pépite suédoise à qui il arrive de pousser Therese Johaug dans ses retranchements. L’hiver prochain, Ebba Andersson veut aussi venir chatouiller les sprinteuses.

Ski de fond : l’objectif d’Ebba Andersson

En ski de fond, une saison efface l’autre. C’est certainement ce qu’espère la pépite suédoise Ebba Andersson. L’hiver dernier avait pourtant bien commencé pour elle, mais, une semaine avant le premier grand rendez-vous à Gaellivare, la skieuse de 22 ans a chuté et s’est blessée au genou. Conséquence : en convalescence durant plus d’un mois, elle n’a retrouvé la coupe du monde que fin décembre.

Pourtant, sa préparation s’était bien passée. Notamment en ce qui concerne l’objectif qu’elle s’était fixée : également briller sur le circuit des sprinteuses.

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Tout l’été, elle avait travaillé en ce sens. Et ses sensations étaient plus que prometteuses. « Je sentais que j’avais franchi un cap », dit-elle.

Ebba Andersson (SWE) – Modica/NordicFocus

C’était avant qu’elle ne tombe. Du coup, elle n’a disputé quatre sprints, deux lors du Tour de Ski, deux autres à l’occasion du SkiTour. À chaque fois, elle a déçu.

Son meilleur classement a été une 17e place à Åre, en Suède. Bref, elle n’a pas réussi à faire aussi bien que sur les autres formats.

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Deux titres de championne du monde

Ebba Andersson, c’est en effet de multiples podiums :

• 3e de la mass-start skate de Davos, du 10 km skate de Toblach
• 2e de la mass-start classique de Val di Fiemme
• 2e à Falun dans la même configuration
• 2e du 10 km classique de Lahti 
• 3e du 30 km classique d’Oslo le 7 mars dernier

Ebba Andersson (SWE) – Studio2media | Marko Unger

Sans oublier ses deux médailles d’or aux championnats du monde des moins de 23 ans à Oberwiesenthal (10 km classique et 15 km mass-start skate).

Aujourd’hui, Ebba Andersson veut donc jouer sur les deux tableaux. D’autant plus, confie-t-elle à la chaîne de télévision SVT, que s’améliorer en sprint peut aussi lui servir sur ses distances de prédilections.

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Photos : Nordic Focus et Studio2media | Marko Unger.

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