Ski de fond : Mélissa Gal seule membre de l’équipe de France A à ne pas débuter la saison en coupe du monde
Lundi, lorsque la Fédération française de ski (FFS) dévoilera officiellement la sélection tricolore pour la coupe du monde de ski de fond de Ruka (Finlande), un nom n’y figurera pas : celui de Mélissa Gal. Comme l’a appris Nordic Magazine, la championne de France en titre du sprint classique, 24 ans, devra repasser par les cases coupe de France, fin novembre à Bessans (Savoie), puis OPA Cup, en décembre à Goms (Suisse), pour espérer éventuellement retrouver le circuit planétaire à Trondheim (Norvège) avant Noël.
« Elle n’est pas sélectionnée parce qu’elle n’a pas fait les résultats suffisants sur l’ensemble de la saison dernière », indique Olivier Michaud, directeur des équipes de France, à Nordic Magazine. Il faut dire qu’en neuf départs en coupe du monde l’hiver passé, la Montblanaise du SC Nordique Pays Rochois n’est jamais entrée dans le top 20 en individuel.
« Mélissa Gal est un peu entre le groupe relève et le groupe A en terme de niveau, mais, comme on croit en elle, son groupe d’entraînement est clairement celui destiné à la coupe du monde », poursuite Olivier Michaud. A Ruka, et tout au long du mois de décembre, on retrouvera donc, hormis la Haut-Savoyarde, l’ensemble des fondeurs de l’équipe de France A : « Les athlètes qui ont performé en coupe du monde la saison précédente et qui ont été intégrés dans les groupes coupe du monde cet été ont notre confiance sur la première période », confirme le boss du ski de fond français.
Un groupe auquel il faudra ajouter Julien Arnaud qui, fort de son sacre au général de l’OPA Cup en fin d’hiver dernier, possède un ticket pour le premier mois de compétition.
Des montées en coupe du monde à prévoir aussi bien chez les garçons que chez les filles
Concernant la politique fédérale sur les montées en coupe du monde, elle est résumée par Olivier Michaud : « Si on a des athlètes très performants, notre choix n’est pas de les laisser végéter en OPA Cup, ce n’est pas le but. Mais il faut qu’ils et qu’elles fassent leurs preuves avant d’accéder à la coupe du monde. » Ainsi, le meilleur garçon sur la coupe des Alpes de Goms devrait monter sur l’étape de Trondheim.
« Pour les féminines [où il y a plus de quotas disponibles, NDLR], je suis très ouvert à faire prendre de l’expérience aux jeunes sur la coupe du monde, mais il faut être vigilent pour ne pas les brûler, estime le directeur des équipes de France. Parfois, cela peut être violent et tout le travail réalisé peut être cassé en une coupe du monde parce que la marche est trop haute. On les emmène quand on estime que c’est le moment via des échanges avec les entraîneurs. C’est le sportif qui commande, ce n’est pas une histoire de budgets, loin de là. »
Au cours de l’hiver – outre Mélissa Gal -, Eve-Ondine Duchaufour, Julie Pierrel, Maëlle Veyre, Clémence Didierlaurent ou encore Liv Coupat, sans oublier les fondeuses des comités ou des équipes privées, auront ainsi des chances de découvrir la coupe du monde et d’y rejoindre leurs aînées.
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