Ski de fond : un bilan mitigé pour le groupe entraîné par Emmanuel Jonnier
L’édition 2022/2023 de l’OPA Cup de ski de fond prenait fin dimanche dernier sur les pistes de Toblach (Italie). Le responsable du circuit de l’OPA Cup au sein de l’équipe de France, Emmanuel Jonnier est revenu plus en détails sur cette saison au micro de Nordic Magazine.
Des opportunités pour beaucoup d’athlètes
« L’idée cette saison était de laisser des ouvertures chaque week-ends pour offrir l’opportunité à de nouveaux athlètes, un peu plus « confirmés ». Cela leur permet de prendre de l’expérience à l’international avec des adversaires du même niveau qu’eux. Les autres pays ont un peu la même stratégie. Cela nous a permis de faire tourner pas mal de fondeurs et d’en emmener beaucoup sur les épreuves sur l’ensemble des six week-ends de l’hiver. »
« Chez les juniors dames, des filles n’étant pas dans les groupes ont réussi à montrer de belles choses »Emmanuel Jonnier à Nordic Magazine
« Les tauliers de chaque catégories ont réussi à se mettre en avant. Le constat pour les autres est que cela reste difficile d’aller se placer devant mais c’est aussi logique. Chez les juniors dames, des filles n’étant pas dans les groupes fédéraux ont réussi à montrer de belles choses. Il n’y a pas encore vraiment de régularité car ce sont des athlètes qui viennent parfois sur des one shot. Mais cela viendra peut-être l’an prochain. »
Un bilan en demi-teinte pour les juniors hommes
« Pour ce groupe juniors, nous sommes un peu sur un déficit de podium. Il y a des places d’honneur mais cela reste encore un peu léger. Le bilan des juniors hommes est assez faible. Ivan Essonnier a pratiquement fait un podium chaque week-end sauf sur le dernier où il était très fatigué. Charly Deuffic est arrivé dans ce groupe et n’est plus sorti jusqu’à la fin de saison. Mais derrière, il n’y a pas de hiérarchie franche qui s’est dégagée. Nous avons laissé des chances à beaucoup d’athlètes et c’est plutôt pas mal car cela les motive d’aller à l’international. Ce gros turnover a fait que personne ne s’est vraiment installé sur la coupe d’Europe [OPA Cup, NDLR]. C’est dans la répétition que l’on devient meilleur. »
« Les résultats d’ensemble restent assez faibles mais l’avantage est que beaucoup d’athlètes sont encore jeunes. Pour certains, ils seront encore juniors l’an prochain voire même celui d’après. C’est cool car nous avons un petit coup d’avance sur ce point-là. »
Une épreuve en France importante
« L’épreuve de Prémanon a ouvert plus de portes que d’habitude. Les effectifs sont quasiment doublés. C’est un grand intérêt d’avoir des coupes d’Europe [OPA Cup, NDLR] à la maison. C’est pour cela que nous essayons de nous battre et de motiver les stations, les clubs ou les comités à se positionner sur des compétitons comme celles-ci. Les jeunes s’y retrouvent et c’est parfois leur seule opportunité de goûter à ce circuit. »
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