Ski de fond : Ingvild Flugstad Oestberg doit reprendre du poids pour décrocher son certificat médical
Du 22 au 24 novembre prochain, les courses d’ouvertures de Beitostølen (Norvège), lanceront pour de bon la saison hivernale à seulement une petite semaine du grand retour de la coupe du monde de ski de fond. Des compétitions auxquelles participeront les fondeurs tricolores mais également les meilleurs norvégiens du circuit.
Attendue après une saison sans participer à la moindre épreuve au plus haut niveau mondial, Ingvild Flugstad Oestberg ne sera toutefois pas de la partie à domicile : « Je ne vais pas me présenter à Beitostølen », déclare-t-elle à VG avant même d’annoncer qu’elle ne serait pas de retour avec un dossard sur le dos avant Noël.
La faute à une santé encore trop fragile pour tenter de participer à des épreuves à haute intensité. La Scandinave a d’ailleurs révélé ne pas avoir pu fournir un certificat médical à l’Association norvégienne de ski après avoir réalisé de nombreux tests en compagnie de son médecin.
L’objectif des Mondiaux à domicile s’éloigne
Et alors qu’elle affirmait il y a encore quelques semaines vouloir décrocher une place pour les championnats du monde de Trondheim (Norvège) et 2025, la fondeuse de 33 ans sait que ses chances sont désormais infimes. « Ça fait mal de le dire mais m’imaginer aux Mondiaux n’est plus réaliste, déplore-t-elle avec émotion. Je pense que dans ma meilleure forme, je fais partie des quatre qui peuvent jouer pour la Norvège et qui peuvent se battre pour une médaille, mais aujourd’hui j’en suis loin. »
Pour espérer décrocher un ticket, Ingvild Flugstad Oestberg n’a pas d’ailleurs pas hésité à dévoiler ce qu’il lui manquait. La pensionnaire du Gjoevik Skiklubb doit reprendre du poids et travaille même actuellement avec un psychiatre pour savoir si elle souffre, ou non, d’un trouble du comportement alimentaire.
« J’en parle très ouvertement avec mes proches. La raison pour laquelle c’est un peu tabou, c’est que chacun a son histoire, analyse-t-elle. Si je raconte mon histoire, cela peut s’avérer positif, tandis que pour d’autres, cela peut être provocateur et déclencher une réaction négative. »
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