Ski de fond : Eve-Ondine Duchaufour sera du voyage à Oberhof
Membre des équipes de France de ski de fond depuis plusieurs saisons, Eve-Ondine Duchaufour n’a encore jamais goûté à la coupe du monde. Habituée du circuit de la FESA Cup, la Jurassienne va, pour la première fois de sa jeune carrière, découvrir le circuit majeur de la discipline à l’occasion de la huitième étape prévue à Oberhof (Allemagne) du 19 au 21 janvier.
Entretien avec la jeune fondeuse jurassienne au micro de Nordic Magazine.
- Comment êtes vous depuis l’annonce de votre sélection en coupe du monde ?
Je n’arrive pas à penser à autre chose ! Je me dis qu’il y a encore plein de choses à faire d’ici-là. J’ai un peu hâte d’y être [rires] !
- Vous attendiez-vous à cette sélection ?
Pas du tout ! J’ai complétement raté mon dernier week-end en FESA Cup. Avant cette compétition, Vincent [Vittoz, son coach, NDLR] nous avait dit qu’il y avait de belles choses qui pouvaient arriver à la fin du week-end. Et, après mes performances, je n’y pensais plus du tout et je me concentrais sur les Mondiaux U23 en espérant être sélectionnée. Le lundi, on m’appelle pour me confirmer que j’y vais bien donc j’étais déjà super contente et, le soir, je reçois un message pour me dire que je monte en coupe du monde ! J’ai cru que j’avais mal lu [rires] !
- Vous allez disputer le sprint classique prévu le vendredi, un format qui est l’une de vos grandes forces…
C’est vraiment trop cool et j’adore ça ! Je pense que c’est le format où je peux le mieux m’en tirer. Je suis contente de commencer par cela car ça peut vraiment bien se passer et me mettre en confiance pour la suite. J’aimerais vraiment passer la qualification, mais cela fait longtemps que l’on a pas fait ce genre de format [depuis la première étape de la FESA Cup à Goms, NDLR]. Mes qualifications, à ce moment-là, étaient bonnes. Mon seul moyen de me repérer, c’est de me dire que Mélissa [Gal] passe bien ce stade en coupe du monde et que je n’étais pas loin d’elle en début d’hiver sur ces épreuves. Tout peut ensuite arriver sur une phase finale.
- On vous imagine aussi très heureuse de partager cette première avec votre coéquipière Julie Pierrel…
Cela fait trop plaisir et c’est un peu rassurant même si l’on connaît les filles du groupe car on a passé une bonne partie de l’été avec. Je suis en groupe depuis quatre ans avec Julie [Pierrel] donc c’est un peu « un point de repère » qui vient avec moi [rires] ! Cela faisait un petit moment qu’il n’y avait pas eu de nouvelle chez les filles en coupe du monde. C’est trop cool !
- Que représente la coupe du monde pour vous ?
Je ne me projette jamais vraiment loin. Quand j’étais au comité du Massif jurassien, je voyais Anouk [Faivre-Picon] qui venait sur les coupes de France, et, pour moi, c’était inatteignable. Petit à petit, et surtout pendant les années U23, tu y penses. C’est ma dernière année dans cette catégorie et je voulais vraiment monter cette saison. C’est quelque chose qui se concrétise.
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