Ski de fond : Alexandre Pouyé et les Bleues ont clôturé leur dernier stage avant la Scandinavie
Vendredi, c’est avec un sprint effectué sur la piste de ski-roues de Corrençon-en-Vercors (Isère) que les fondeuses des groupes A et B des équipes de France mettaient un terme à leur stage de dix jours dans le Vercors.
Après avoir enchaîné les heures d’entraînement, les Bleues vont désormais s’entraîner à domicile avant de retrouver – pour le collectif A – l’ensemble du groupe sur le prochain stage qui aura lieu du 10 au 23 août à Trondheim, en Norvège. Après ce stage dans les montagnes vertacomicoriennes, Alexandre Pouyé dresse le bilan de ce rassemblement au micro de Nordic Magazine.
- Comment sentez-vous votre groupe après ce stage organisé dans le Vercors ?
Je le sens plutôt bien. Cela s’enchaîne bien et on est toujours dans notre logique de développer les capacités des athlètes à long terme. Il y a eu une augmentation de la charge par rapport à l’année dernière. Les athlètes réagissent très bien à l’entraînement même si il y a quelques petits coups de fatigue parfois. ll y a aussi eu quelques petites alertes sur le cycle de course à pied que l’on a fait.
- Quelles étaient les raisons d’avoir opté pour le site de Corrençon-en-Vercors (Isère) ?
Je trouve que l’outil qu’on a avec la piste de ski-roues est top et nous étions dans un super cadre. Notre logement comme la restauration à ZeCamp étaient idéaux. Cela permet de bien contrôler notre entraînement avec la piste, les routes du Vercors ou encore les itinéraires de course à pied tout en assurant le côté récupération avec ces facteurs. C’est toujours un moment appréciable.
- Sur la fin du stage, vous avez effectué un sprint pour tester votre troupes. Cela devient presque une « norme » de vos stages désormais…
On va avoir une piste de ski-roues sur chacun de nos stages. Cela sera top pour travailler ce que l’on veut. On commence plus tôt le travail spécifique car on a senti que c’était un manque des années d’avant.
- D’autant plus que, pour ce genre de séance, les groupes A et B sont de plus en plus fournis…
L’an dernier, groupes A et B réunis, il y avait un total de douze athlètes. Là, on passe à quatorze. Cela se densifie et c’est juste grâce à leurs résultats. C’est dans l’ordre car c’est une jeune génération qui monte et c’est donc logique qu’il y ait de plus en plus de monde.
- Quels bénéfices tirez-vous de ce regroupement avec les deux collectifs féminins ?
Faire ce stage commun apporte toujours aux deux groupes. Gina Del Rio fait aussi une grosse partie du stage avec nous et cela fait un assez gros collectif sur les routes le matin. Cela nous va bien qu’il y ait ce beau peloton féminin !
- On arrive sur un cycle où s’enchaîneront les Mondiaux et les Jeux olympiques, cela peut-il pousser encore plus ce collectif féminin dans sa progression ?
Dans le groupe coupe du monde, ce sont les gros objectifs. Pour les jeunes, c’est évident et surtout important que cela les fasse rêver. Pour le groupe U23, il y aura forcément des opportunités à aller chercher si cela continue de progresser.
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