Ski de fond : Simon Sancet va tenter de décrocher sa place pour les JO 2026
C’est le grand jour. Ce jeudi après-midi, à 15h36 avec le dossard 12, le Saint-Marinais Simon Sancet, 39 ans, prendra le départ de l’individuel 7,5 km classique de qualifications des Mondiaux de ski de fond de Trondheim (Norvège).
Pour ce Doubiste à la double nationalité via son ascendance maternelle (son grand-père saint-marinais a émigré en Normandie au siècle dernier), cette course possède une importance phénoménale : il s’agit de sa seule chance de décrocher sa place pour les Jeux olympiques de Milan/Cortina 2026, le défi qu’il s’est lancé il y a quelques mois.
Pour cela, Simon Sancet – dont l’entraînement est élaboré par son ami Frédéric Jean et accompagné sur place de Salomé Letoublon – doit faire moins de 300 points FIS sur cette course de qualification.
« Théoriquement, ça doit pouvoir passer, mais c’est compliqué de savoir si ce sera possible parce que je ne connais pas le niveau de mes adversaires, dont certains ont 15 ou 20 ans de moins que moi », explique-t-il à Nordic Magazine.
Un site de compétition gigantesque
Arrivé à Granåsen vendredi dernier, le premier fondeur de l’histoire de Saint-Marin y a trouvé des infrastructures gigantesques.
« Je n’avais jamais vu ça, notamment la largeur des pistes. Tout est grand ! Sur la boucle de notre course de qualification, il n’y a que de la montée ou de la descente à part le demi-tour dans le stade. Je ne sais pas comment je vais réagir à cet effort », indique-t-il alors que la neige, dans le stade, était encore inskiable ce mardi lors de l’entraînement officiel. « C’était du carrelage », regrette Simon Sancet, qui participera également au sprint skate jeudi.
A noter, enfin, qu’on retrouvera plusieurs noms connus du circuit national français au départ de cette course de qualification puisque le Nigérian Samuel Ikpefan et l’Haïtien Stevenson Savart seront aussi de la partie.
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