Frida Karlsson a connu plus d’une mésaventures l’hiver dernier
L’hiver dernier, Frida Karlsson a trop tiré sur la corde raide. C’est en tout cas l’opinion de sa maman, Mia Karlsson. « Que voulez-vous lui dire ? Elle a la tête un peu trop dure », peut-on lire dans les colonnes d’Adressa.
« Frida est jeune. Elle apprend », ajoute-t-elle. Et elle acquiert de l’expérience. Et des mésaventures.
On se souvient qu’après le 30 km classique, elle avait quitté le stade bavarois des Mondiaux d’Oberstdorf (Allemagne) dans une ambulance après avoir percuté Ebba Andersson et Heidi Weng. La Suédoise de 21 ans qui avait évité la fracture n’avait d’ailleurs pas disputer les finales en Suisse.
Quelques semaines plus tôt, au Tour de Ski, elle avait renoncé à prendre part aux deux dernières étapes en raison de sa blessure survenue… dans sa chambre d’hôtel. C’est en voulant faire des tractions dans le cadre de la porte qu’elle était tombée à la renverse et s’était blessée.
La skieuse avait terminé la tournée avant des problèmes aux pieds et aux muscles.
Il était alors difficile d’imaginer que la même allait ensuite rentrer des championnats du monde avec deux médailles d’argent et une de bronze.
« Elle est comme ça. Il lui arrive tout le temps quelque chose. Nous y sommes habitués. Cela ne se déroule jamais exactement comme prévu », commente Mia Karlsson.
Ancienne fondeuse qui a évolué en équipe nationale, elle n’entend pas se mêler de la vie d’athlète de haut niveau de sa fille qui travaille en étroite collaboration avec l’entraîneur Per Nilsson.
Ce qu’elle veut, c’est protéger Frida Karlsson. La famille qui vit à Sollefteå, à 160 km à l’est de la d’Östersund, est fière du parcours de leur championne, elle apprécie tous les beaux gestes du grand public à son égard. Mais, dans le même temps, elle redoute la pression qui repose sur ses épaules. Pour Mia Karlsson, on attend trop d’elle. « Elle a gâté les gens avec ses bons résultats », lâche-t-elle.
Les cinq dernières infos
- Ski de fond : la Suisse va organiser l’ouverture de la FESA Cup 2024/2025… en Italie
- Biathlon : 27 pays attendus à Kontiolahti pour le début de la coupe du monde
- Biathlon | « On avait déjà fait ce choix l’an passé » : pourquoi l’équipe de France féminine a décidé de terminer sa préparation à Bessans et pas à Sjusjøen avec les garçons
- Biathlon | Sélections canadiennes de Canmore : le second sprint pour Benita Peiffer et Logan Pletz, Lisa Cart-Lamy douzième
- Biathlon | Julia Simon, Lou Jeanmonnot, Jeanne Richard, Justine Braisaz-Bouchet, Gilonne Guigonnat, Sophie Chauveau et Océane Michelon à l’entraînement sur la neige de Bessans : l’album photo