Ski de fond : Léonie Besson à l’assaut de trois cols mythiques
On avait laissé il y a quelques mois, la fondeuse haut-alpine Léonie Besson au sortir d’une saison manquée. Sacrée championne de France du sprint classique de ski-roues en octobre, elle semblait pourtant lancée sur le bon chemin, avec les FESA Cup et pourquoi pas la coupe du monde dans le viseur.
Seulement, un surentraînement et un invraisemblable enchaînement de maladies sont venus mettre tout son édifice à terre. « J’avais l’impression de nager dans la semoule et de ne jamais avancer », expliquait-elle notamment dans nos colonnes.
Plusieurs semaines plus tard, on retrouve la sociétaire du i3 Ski Team avec le sourire… et à la veille d’un immense défi : gravir successivement, ce mardi, le col Agnel, le col d’Izoard puis le col du Galibier (par le col du Lautaret) en ski-roues. Soit 60 kilomètres d’ascension pour 3 500 mètres de dénivelé positif. « Cela ne s’est jamais fait de faire 3 500 mètres de dénivelée positif en itinérance en montant les trois cols les plus mythique d’Europe, des cols du Tour de France », indique-t-elle à Nordic Magazine.
Un défi réalisé sur ses routes d’entraînement
Ce projet a longtemps mûri dans la tête de Léonie Besson puisque cela fait un an et demi qu’elle y pense. « Les cols, chez moi dans les Hautes-Alpes, c’est un peu mon domaine. On ne peut pas y faire des longues sorties vallonnées, mais en montent des col, oui ! J’aime bien faire ça et j’ai toujours eu l’habitude de m’entraîner ici », explique celle qui a participé aux Mondiaux juniors de Whistler 2023.
C’est donc assez naturellement que l’idée d’en monter plusieurs à la suite dans une seule et même journée lui est venue. « C’est pour le défi et le dépassement de soi. Au début, je voulais faire ça seulement pour moi, pour faire une journée d’itinérance avec mon copain qui me suit, retrace la souriante Léonie Besson. Mais tout le monde m’a dit que c’était trop bien comme projet et je me suis mise à la recherche d’appuis financiers. » Notamment du côté de Thomas Chambellant, membre de la branche française d’Atomic, son équipementier. Ce dernier ayant adoré le projet, il l’a ensuite transmis à la direction autrichienne de la marque, qui n’a pas hésité à valider son soutien.
Une vidéo sortira d’ici quelques semaines
Filmée tout au long de la journée par Léo Gruber, un vidéaste, Léonie Besson va donc vivre, ce mardi, des heures sur les ski à roulettes. Le tout aidé par son petit ami et Thomas Chambellant. « Je pars vers 6 heures de Chianale, en Italie, pour faire le col Agnel côté italien en ski-roues classique. Les garçons me redescendant en voiture au départ du col de l’Izoard, que je monterai en skate, annonce-t-elle. J’aimerais bien manger au sommet, au refuge du Napoléon, qui m’aide pour ma saison. C’est aussi un petit lieu qui représente bien les valeurs de montagne et outdoor que je veux transmettre. Enfin, au départ de Briançon jusqu’au Lautaret, le but est de faire de la poussée puis de finir jusqu’au sommet du Galibier comme j’aurai envie. Ce sera sûrement en skating parce que c’est possible d’être dynamique et de terminer avec de la vitesse ! »
Si tout se passe bien, l’arrivée est prévue aux alentours de 16h-16h30 pour une Léonie Besson qui attend cette journée avec impatience. « Le fait de me dire que c’est demain fait partir l’attente. On y est pour de vrai, j’ai hâte d’y être », termine-t-elle. La vidéo de sa performance devrait sortir d’ici quelques semaines, le temps de laisser Léonie Besson partir en stage à Bédouin, au pied du Mont Ventoux, avec le i3 Ski Team.
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1 Commentaire(s)
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David George
17/09/2024 à 16 h 07 min
Pas facile !
RONDI
17/09/2024 à 19 h 58 min
Mes encouragements avec retard, j’espère que tout s’est bien passé et que la météo était de la partie, un jour plus tard et c’était la neige