Ski de fond : deux nouveaux en coupe du monde à l’occasion des courses des Rousses
Parmi les seize fondeurs français sélectionnés pour la coupe du monde des Rousses (Jura), prévue du 17 au 19 janvier au stade des Tuffes, deux font enfiler un dossard sur le plus prestigieux des circuits internationaux pour la toute première fois. Il s’agit de l’ancien biathlète savoyard Victor Cullet Calderini et du Féclazien Ivan Essonnier.
Tous deux, forcément heureux et fiers, ont accepté de livrer leur première réaction à Nordic Magazine.
Victor Cullet Calderini : « J’y vais dans un état d’esprit de performance, même si j’ai bien envie de profiter également »
« Je suis assez satisfait de mon début de saison, j’ai rempli les objectifs fixés, même si on peut toujours faire mieux. En distance, je suis bien monté en puissance comme on l’avait imaginé en devenant meilleur au fil des courses. En sprint, j’ai eu quelques difficulté à m’exprimer à 100 %, je me sentais bridé, surtout lors des qualifications. »
« J’ai appris ma sélection le lundi [6 janvier] en début d’après-midi en rentrant d’Oberwiesenthal. J’étais tellement fatigué et cloué au lit que je n’ai pas trop réalisé sur le moment. C’est plus le lendemain en retournant à l’entraînement que c’est monté au cerveau ! Je m’entraînais alors pour faire une coupe du monde ! »

« Je suis bien satisfait, c’est mérité. Cela fait deux ans que je me bats pour ça et ça fait plaisir que ça se concrétise enfin, surtout que c’est en France. Cela a un goût encore un peu plus particulier. »
« J’ai la chance de faire les trois courses ! J’y vais dans un état d’esprit de performance, même si j’ai bien envie de profiter également. C’est ce qui m’intéresse le plus, surtout sur une première. J’ai hâte de découvrir ce nouveau monde où tout est plus gros, stressant et à enjeux que la coupe d’Europe. Il n’y a plus qu’à ! »
Ivan Essonnier : « Je vais prendre du plaisir et savourer cet évènement qui n’est quand même pas rien »
« Sur le plan qu’on s’était fait avec mon entraîneur, cette coupe du monde était un peu dans un coin de ma tête. Même si, sur le début de saison, ce n’était pas mon objectif premier et je voulais d’abord me qualifier pour les FESA Cup. Le but était d’y performer pour décrocher une place aux Mondiaux U23. Avoir gagné le sprint classique [d’Oberwiesenthal] et avoir mon ticket pour Les Rousses, c’est incroyable. »
« Je ne m’attendais vraiment pas à être sélectionné car je suis quand même jeune. Et même si j’ai fait une bonne FESA Cup la semaine précédente, je ne pensais pas l’avoir. Cela fait plaisir de pouvoir découvrir ce circuit et de s’exprimer face aux plus grands. »

« J’en ai beaucoup entendu parler et notamment par Arnaud Chautemps ou d’autres athlètes. Ils m’ont dit que c’était incroyable et qu’il y avait une ambiance de dingue. Maintenant que je suis en seniors, j’avais vraiment hâte car la coupe du monde devient une sorte d’objectif. Même si ce n’est pas une finalité, c’est un aboutissement à avoir à la sortie des U23. J’ai encore un an à attendre, mais de déjà découvrir cela, c’est une bonne expérience et j’ai hâte. »
« Je ne vais courir que sur le sprint classique et y aller dans un état d’esprit de découverte en prenant tout ce qu’il y a à prendre. Je vais faire le ski que je sais faire comme je le fais depuis le début de saison. Je vais prendre du plaisir et savourer cet évènement qui n’est quand même pas rien. »
« Sur ce début d’hiver, j’ai énormément progressé en sprint classique. Je ne m’attendais pas à devenir autant « acteur » sur ces courses. C’est plus que positif et cela montre qu’il y a eu de gros caps passés dans mon entraînement. Le seul petit bémol, c’est que je suis régulier en France sur les distances mais pas encore à l’international. Je ne me fais pas de souci car je sais que ça peut devenir une force plus tard. »
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