Ski de fond | Hugo Lapalus après sa quatrième place obtenue sur la poursuite classique de Davos sur le Tour de Ski : « On se dit qu’on est dans le match et que ça joue »

Excellent quatrième de la poursuite classique de la coupe du monde de ski de fond de Davos (Suisse), cinquième épreuve du Tour de Ski, Hugo Lapalus est passé tout proche de son premier podium en carrière.

Article écrit par

Pablo Henriques

• Publié

04/01/2024

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Ski de fond : Hugo Lapalus jouera le podium du Tour de Ski dans le Val di Fiemme

Toujours bien placé à l’occasion de la poursuite classique de la coupe du monde de ski de fond de Davos (Suisse), Hugo Lapalus a finalement terminé, d’un rien, au pied du podium de cette cinquième étape du Tour de Ski. Dans le coup face aux meilleurs, le fondeur tricolore se replace au classement général où il est désormais quatrième à une poignée de secondes du top 3. Entretien au micro de Nordic Magazine.

Quatrième pour un petit dixième de seconde, vous êtes passés tout proche de votre premier podium en carrière sur la coupe du monde…

Ce n’est pas passé loin, mais c’est le jeu du sport. Il était plus fort aujourd’hui [jeudi], mais cela reste une belle performance et c’est chouette ! J’espérais être en forme sur ce Tour. C’était l’objectif de la saison. Le but était de bien figurer au classement général, c’est le cas donc c’est cool ! Pour faire des podiums, je ne savais pas trop, mais je ne me privais de rien. Le but est évidemment d’en faire.

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Comment abordiez-vous la course du jour ?

Vu les conditions compliquées au départ, on ne savait pas trop comment cela allait se passer. Mais cela a plutôt bien été. Au fil de la course, tu vois un peu comme cela se passe et je me suis dit qu’il fallait y aller et ne pas lâcher. Finalement, cela passe à pas grand-chose…

« Je savais qu’une fois que j’avais commencé la descente dans ses skis, tout était possible » Hugo Lapalus à Nordic Magazine

Vous reprenez Martin Loewstroem Nyenget, finalement troisième devant vous, à quelques kilomètres de l’arrivée : y avez-vous cru à ce moment-là ?

On a vu qu’il avait lâché le groupe de devant quand on était sur le long plat avant de revenir dans le stade. Il n’était plus très loin et on s’est dit que ça pouvait rentrer dans la bosse. Le but était de revenir dans ses skis en haut sinon cela aurait été compliqué dans la descente. On a réussi à le faire et l’Allemand est aussi rentré dans le plat d’après. Une fois dans la descente, il n’y avait plus qu’à faire cette ligne droite. Martin Loewstroem Nyenget a pris les devants et c’était peut être la meilleure stratégie de prendre cette dernière ligne droite en tête. Mais je savais qu’une fois que j’avais commencé la descente dans ses skis, tout était possible.

Y’avait-il de la frustration dans l’aire d’arrivée ?

Il y avait effectivement un peu de frustration dans les dix minutes suivant la course. Mais, ensuite, on se dit qu’on est dans le match et que ça joue. Je suis déjà focus sur la suite dans le Val di Fiemme. Il va falloir bien récupérer et se reposer car il nous reste deux grosses courses à négocier.

« C’est trop cool de partager ça avec les copains » Hugo Lapalus à Nordic Magazine

On imagine que vous avez apprécié de performer sous les encouragements de vos amis de la Team Farté…

Il y avait une ambiance de dingue ! Ils sont arrivés pour le sprint et j’étais plutôt derrière ma télé. Mais quand j’ai vu le podium de Lucas [Chanavat] avec eux et tout le staff, c’était dingue ! Aujourd’hui [Jeudi], ils étaient dans les bosses et ça été exceptionnel. Cela fait chaud au cœur et donne de la motivation. C’est trop cool de partager ça avec les copains. Ils seront aussi là en Italie donc j’espère que ça fera bien du bruit !

Derrière vous, Rémi Bourdin entre dans le top 10, Jules Lapierre et Théo Schely sont parmi les vingt premiers : est-ce une motivation supplémentaire de voir vos coéquipiers également performer ?

On a une solide équipe en confiance et qui a le niveau. On est cinq dans le top 25 du général et c’est énorme. Il y a encore des places à aller chercher devant. L’équipe s’entend également super bien. On vit dans une ambiance de dingue. Cela n’a pas changé ! Cela aide quand tu vois l’un ou l’autre performer. Je pense que l’on est vraiment sur la bonne dynamique. On a une équipe qui fait plaisir à voir et où il fait bon vivre.