Ski de fond : les objectifs d’Hugo Lapalus avant les championnats du monde de Planica
A partir du 22 février prochain, la station de Planica (Slovénie) recevra les championnats du monde de ski nordique. Meilleur tricolore sur la dernière course individuelle avant ces Mondiaux, le fondeur cluse Hugo Lapalus ambitionne de belles choses dans les montagnes du Triglav. Il se confie à Nordic Magazine.
- Vous étiez cette semaine en stage à Toblach (Italie) : comment cela s’est-il passé ?
C’était un bon stage pour faire du volume. C’était surtout pour faire du ski plaisir et pas forcément des intenses. Cela s’est bien passé, la forme est également là. Il a fait beau et on a un bon groupe donc c’est top ! Cela fait du bien de se retrouver tous ensemble pendant une période où il n’y a pas de compétitions. Cela relance un peu pour préparer la suite comme il faut dans la joie et la bonne humeur comme d’habitude. Cela fait du bien !
On est rentrés à la maison depuis ce vendredi. On va continuer le volume sur ce week-end avant de retrouver plus de fraîcheur la semaine qui arrive. C’est là que l’on va commencer à monter en intensité avant les Mondiaux. Le travail sera plus axé sur du spécifique. Il y aura un peu de repos aussi pour reprendre de l’énergie et arriver au maximum de notre forme pour Planica.
- Comment vous sentez-vous à un petit peu moins de deux semaines du lancement de ces Mondiaux ?
On venait d’enchaîner le Tour de Ski, Arvieux puis Les Rousses et, en arrivant à Toblach, cela allait plutôt bien. Je suis assez satisfait de mon week-end en Italie où la forme est bien remontée. Pouvoir enchaîner sur le stage avec une bonne forme, c’est cool aussi ! Les championnats du monde sont encore dans quelques jours et il peut se passer encore plein de choses mais on va essayer d’entretenir cela. Il faut faire attention à ne pas tomber malade et bien faire les choses. Cela va être dense sur cette quinzaine.
- Quelles sont vos ambitions sur cette compétition ?
Je pense que c’est important de prendre les courses les unes après les autres. Il y aura des courses plus importantes que d’autres et je pense qu’il faudra être performant sur le 15 kilomètres skate. C’est là où on va essayer d’aller chercher de belles choses. Le skiathlon sera une belle entrée en matière pour voir où l’on en est et juger la forme. Si tout est aligné, on peut aller chercher de beaux résultats. Le vrai objectif reste donc l’individuel skating et le relais même si on ne sait pas qui en fera partie. Cela dépendre de beaucoup de paramètres. On est beaucoup à pouvoir y prendre part et c’est une vraie chance.
« Cet objectif commun sur le relais nous rassemble »Hugo Lapalus à Nordic Magazine
- Le relais est sans doute aussi un de vos gros objectifs…
C’est un objectif commun. Tout le monde est dans l’optique de tout donner pour conserver cette médaille. Si je suis retenu, je vais me battre pour les autres et pour une nouvelle breloque. Tout le groupe a cet objectif car tout le monde sait qu’il peut être sélectionné pour cette course. C’est cool et cela nous tire tous vers le haut ! On a chacun nos ambitions individuelles et d’un autre côté, cet objectif commun sur le relais nous rassemble.
- Avez-vous l’ambition de disputer le 50 kilomètres en classique ?
Cela pourrait être le premier 50 kilomètres que je ferais. C’est quelque chose qui peut être sympa. Mais, comme je le disais, je veux prendre les courses les unes après les autres. On fera le bilan après le relais et voir ce qu’il reste dans le « sac » [Rires] ! Ce sont des courses de Mondiaux donc je n’ai pas envie de prendre le départ juste comme cela. Si tu le prends, c’est pour aller faire quelque chose de bien. On verra où on en est à ce moment-là. Il faudra être intelligent et ne pas se cramer pour la suite de la saison car il reste encore de belles courses.
- Y’a-t-il une forme d’excitation à l’approche d’un tel évènement ?
Je suis excité d’y aller car c’est l’objectif de ma saison. Mais je suis aussi serein car, maintenant, je sais comment cela se déroule après avoir déjà disputé cette compétition ou encore les Jeux olympiques. Ce seront des courses comme on a l’habitude d’en disputer toute la saison même si c’est particulier car il y a des médailles à la clé. Ce sont des choses qu’un athlète veut aller chercher dans sa carrière. Cela se vivra le jour J avec le supplément d’âme et le rajout de ce petit truc en plus sur des Mondiaux. Pour le moment, on ne se prend pas la tête, on fait les choses dans l’ordre pour arriver au meilleur niveau possible sur les courses.
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