Ski de fond : médaillée mondiale l’hiver dernier, Maëlle Veyre va découvrir le groupe coupe du monde
Apparue sur la coupe du monde de ski de fond à plusieurs reprises l’hiver dernier mais également médaillée de bronze aux championnats du monde U23 de Planica (Slovénie) au mois de février, Maëlle Veyre a réalisé une saison pleine après un hiver quasi-blanc en 2022/2023.
Récompensée par une place dans le groupe coupe du monde entraîné par Alexandre Pouyé, la Haut-Alpine s’est confiée au micro de Nordic Magazine avant les premiers stages collectifs de la préparation estivale.
- Vous attendiez-vous à intégrer ce groupe coupe du monde de l’équipe de France ?
En fin de saison, j’entendais des discussions à propos de moi. L’an dernier, on m’aurait dit que je montais dans ce groupe, j’aurais signé direct [rires] ! Je ne m’y attendais pas mais, au fur et à mesure de la saison, j’ai vite compris que cela pouvait le faire au vu de mes performances durant l’hiver.
- Quelles étaient vos premières impressions lors que vous avez appris la nouvelle ?
Je n’étais pas vraiment surprise sur le moment mais, plus cela se concrétise, plus je me dis que c’est une nouvelle dynamique qui se met en place. Je trouve cela cool dans une carrière sachant qu’il n’y a pas d’autres groupes au-dessus de celui-là. Je me dis qu’il faut que je profite de ce moment-là pour lancer ma carrière. Je n’ai rien à perdre mais plutôt tout à gagner. J’ai trop hâte de commencer et de voir comment cela se passe ailleurs !
« D’avoir pu faire quelques stages avec le groupe coupe du monde l’été dernier aide à appréhender les choses plus sereinement »Maëlle Veyre à Nordic Magazine
- Vous avez déjà participé à quelques épreuves de la coupe du monde l’an dernier, cela est-il important pour votre intégration ?
Je suis la seule du groupe relève à monter donc le fait d’avoir pu faire quelques stages avec le groupe coupe du monde l’été dernier aide à appréhender les choses plus sereinement. Mais, cet hiver, je les ai connu en période de course donc on va voir comment cela se passe au quotidien. Cela va aussi m’apporter.
- Y’a t-il tout de même un peu d’appréhension à l’aube des premiers stages ?
Je n’ai pas vraiment d’appréhension. S’il y en a une petite, c’est plus sur des choses comme les quinze jours de stage à Tignes par exemple. C’est quelque chose que je n’ai jamais fait. Mais je sais aussi que cela sera adapté à mon niveau.
- Cela va-t-il influer sur votre entraînement estival ?
Il y aura une certaine continuité avec toujours un peu plus d’exigence. Dans l’idée, je reste sur la même programmation. Ce qui va changer, c’est que l’on a plus de stages sur neige et qu’ils sont plus longs. Il faudra prendre cela en compte. Mais cela va être cool [Rires] !
- Ce changement implique également la découverte d’un nouveau coach…
Les premiers contacts avec Alexandre [Pouyé, entraîneur du groupe féminin, NDLR] se sont super bien passés. Je sais que Vincent [Vittoz, entraîneur du groupe relève, NDLR] sera toujours là aussi. Nous ne sommes que six dans le groupe coupe du monde et Alexandre est donc plus disponible pour chacune d’entre nous. Il a aussi plein de connaissances sur l’entraînement et c’est très intéressant de discuter avec lui même si je ne dis pas que ce n’était pas le cas avec Vincent [rires] ! Je vais pouvoir approfondir certains points et voir ce que cela m’apporte.
« Les performances aux Mondiaux U23 seront naturelles si j’arrive à monter en coupe du monde »Maëlle Veyre à Nordic Magazine
- Comment envisagez-vous cet hiver entre la coupe du monde et la perspective de vos derniers Mondiaux U23 ?
C’est un peu un double projet. Les performances aux Mondiaux U23 seront naturelles si j’arrive à monter en coupe du monde. C’est pour cela que je vais me concentrer là-dessus. Les championnats du monde restent un évènement important car on doit aller chercher des médailles et on sait que ce ne sera pas forcément le cas tout de suite en seniors.
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