SKI DE FOND – Les 50 et 30 km d’Oslo ne doivent pas disparaître du calendrier, estiment le directeur du ski de fond à la Fédération internationale de ski, Pierre Mignerey. Pour cela, le rendez-vous doit évoluer.
« Le 50 km et le 30 km d’Holmenkollen sont des classiques en ski de fond, donc je veux vraiment les garder. » Pierre Mignerey, patron du ski de fond à la Fédération internationale de ski, n’imagine pas que les courses de ce week-end soient les dernières d’une tradition née à la fin XIXe siècle.
Pour le Français, plus que ce rendez-vous norvégien, c’est le nombre élevé de courses dans le calendrier qui explique pourquoi des pays comme la France boude cette étape. « Toutes les nations ne peuvent pas se permettre de participer à toutes les compétitions, elles choisissent donc de courir les courses où elles ont les meilleures chances d’obtenir de meilleurs résultats », confie-t-il à nos confrères suédois de la SVT.
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Il y a aussi la forte présence des Norvégiens qui bénéficient des quotas supplémentaires accordés aux pays organisateurs.
Pierre Mignerey ne nie pas la perte de vitesse d’un rendez-vous malgré tout populaire. Aussi juge-t-il nécessaire de bouger les choses pour lui garantir un avenir. « Nous devons agir », déclare-t-il au quotidien norvégien VG. La FIS devrait s’emparer du sujet lors de son prochain congrès qui doit se dérouler au printemps à Pattaya en Thaïlande.
Photo : Nordic Focus
